Magazine PROF n°28
L'info
Entr’Apprendre double la mise
Article publié le 01 / 12 / 2015.
Il devient urgent pour les établissements du qualifiant de s’inscrire à la deuxième édition d’Entr’Apprendre. En 2016, seize entreprises accueilleront des enseignants, chefs d’ateliers ou formateurs en CEFA.
L’objectif du projet Entr’Apprendre est d’améliorer la formation prodiguée dans les écoles techniques et professionnelles, en lien avec les impératifs du monde du travail. Initié par la Fondation pour l’enseignement, qui regroupe notamment les cinq réseaux d’enseignement et les fédérations d’entreprises de Wallonie et de Bruxelles, Entr’Apprendre est reconnu comme dispositif de formation.
Co-construit avec les entreprises partenaires par l’Institut de la Formation en cours de Carrière (IFC), les organismes de formation des réseaux (CEFAFOC et FCC) et la Fondation pour l’Enseignement, Entr’Apprendre bénéficie également du soutien du Fonds social européen et de l’Inspection.
En 2016, seize entreprises accueilleront des enseignants, chefs d’atelier ou formateurs en Céfa des secteurs Industrie (sous-secteurs automobile, construction mécanique, maintenance, soudage), sciences appliquées (production agroalimentaire-chimie) et économie (informatique, vente et logistique). 240 places de stage sont disponibles : 155 pour la partie « observation », ouverte aussi aux enseignants de cours généraux et aux conseillers pédagogiques ; et 89 pour la partie « immersion », réservée aux enseignants des cours techniques et chefs d’ateliers.
Depuis début décembre, les candidats stagiaires peuvent s’inscrire en ligne auprès de l’IFC, via leur direction (1). Les places de stages seront ensuite réparties afin de satisfaire au mieux les demandes. Les inscriptions seront confirmées début 2016, puis les conventions de stages établies. Le processus formatif débute en février et se déroule en cinq étapes réparties sur cinq à huit jours, la troisième étape (immersion) ne concernant pas les professeurs de cours généraux.
Secrétaire général de la Fondation pour l’enseignement, Olivier Remels estime que l’opération « n’est pas à sens unique. Les stages ont aussi permis de valoriser les compétences des professionnels de l’entreprise qui accueillent les stagiaires, de mieux se connaitre au travers du regard de l’autre, de créer des liens et une confiance réciproque, notamment dans la perspective des interactions futures entre élèves et entreprises, pour les stages par exemple ». Une vidéo donnant la parole aux participants de la phase-pilote de 2015 explique très clairement le projet aujourd’hui élargi : http://www.fondation-enseignement.be/videos.
D. C.
Moteur de recherche
Tous les dossiers
Retrouvez également tous les dossiers de PROF regroupés en une seule page !