Magazine PROF n°6

L'info 

À quelle vitesse, le TESS ?

Article publié le 01 / 06 / 2010.
Article paru en ligne uniquement.

Mi-mai, les responsables des évaluations externes ont invité les directions à des réunions d’information sur le CEB, le CE1D et le TESS. L’occasion, aussi, d’entendre leurs réactions.

Cette année 2010, les épreuves du Test d’enseignement secondaire supérieur (TESS) et du certificat attestant de la réussite du 1^er degré du secondaire (CE1D) sont testées dans une vingtaine d’écoles. L’an prochain, les pouvoirs organisateurs pourront décider d’y inscrire leurs élèves.

Le CE1D certifiera la maitrise des compétences des élèves de 2C et de 2S. Le conseil de classe sera « tenu » par les résultats de ces épreuves qui concerneront le français et les mathématiques. Les autres disciplines resteront de sa responsabilité. Pour permettre aux équipes de planifier leur année, l’Administration communiquera en aout les dates de passation du CE1D, en juin 2011. Comme pour le CEB, les épreuves seront disponibles après coup sur le portail www.enseignement.be, ce qui permet aux équipes de se rendre compte du niveau de maitrise attendu

Le TESS, lui, ne portera que sur une partie des compétences à certifier. En 2010 comme en 2011, il concernera le français pour les élèves de 6TQ et de 7P, l’histoire pour les élèves de 6G et de 6TT. Le conseil de classe sera lié par les résultats à ces épreuves, uniquement pour les compétences évaluées. L’Administration s’engage à préciser rapidement sur quelles compétences terminales porteront les épreuves 2011 du TESS en français et en histoire, pour que les enseignants concernés puissent adapter si nécessaire leur planning d’évaluations certificatives. Le décret relatif au TESS ne comportant pas de calendrier, c’est la Commission de pilotage qui proposera au ministre son élargissement à d’autres disciplines.

Pour le CE1D comme pour le TESS, la correction sera placée sous la responsabilité des directions. Des grilles d’encodage à utiliser par les correcteurs donneront immédiatement les résultats, mais ne pourront pas servir à établir des classements. Les réunions d’information étaient aussi l’occasion, pour les directions, de réagir à propos de ces épreuves. À Namur, deux éléments ont tenu le haut du pavé : l’obligation pour les élèves ayant obtenu le CEB d’aller en 1^re année commune, et les taux de réussite du CEB à l’issue d’une 1^re différenciée. Une analyse de ces résultats est en cours. PROF y reviendra dans un dossier consacré à ce premier degré qui suscite tant de débats passionnés.

D. C.