Magazine PROF n°6
L'info
Des ateliers inter-réseaux pour informer les directions
Article publié le 01 / 06 / 2010.
La Direction générale de l’Enseignement obligatoire (DGEO) innove en invitant à ses séances d’information les chefs d’établissement de tous les réseaux.
Mardi 4 mai 2010, Bruxelles. Atelier d’information organisé par la Direction générale de l’Enseignement obligatoire, à l’attention des directions d’établissements scolaires. Vingt personnes issues de tous les réseaux ont choisi cet exposé sur le Service des Équipes mobiles et sur les pièges et dérives d’Internet et des GSM. « Le service des équipes mobiles intervient-il auprès d’un élève habitant en France ? Certains de mes enseignants évoquent leur mal-être sur Facebook. Puis-je confisquer un GSM plus d’un jour ?... » Autant de questions posées, auxquelles les animateurs répondent.
Cet atelier et une douzaine d’autres sur la sanction des études, le calcul du NTPP, les exclusions définitives, l’obligation scolaire, ont été suivis, depuis mars, par environ 250 volontaires. Gérard Alard, directeur au sein de la DGEO, en est le maitre d’œuvre : « Nous organisions déjà des informations pour le réseau de la Communauté française. Lise-Anne Hanse, notre directrice générale, a choisi l’interréseaux, pour un échange plus important. Et elle invite les préfets et directeurs dans nos locaux. Une façon de les reconnaitre au rang de leur fonction : ce sont des chefs d’entreprise ».
Les animateurs sont choisis en interne : les participants ont mis un visage sur une voix. Sans compter que la rencontre des fonctionnaires et des acteurs de terrain a un impact sur les représentations mentales de chacun. Autre facteur d’efficacité, le travail en petits groupes. De plus, chacun est invité à évaluer les ateliers : un feed-back intéressant.
Bilan positif
« Ce n’était pas gagné d’avance, notamment en raison de la complexité logistique », commente M. Alard. Mais, au terme de la séance, les échos sont positifs. Jean-Pol Bihin, de Rochefort, apprécie sortir de ses structures et discuter de thématiques de terrain entre pairs et en petit comité. Le Gembloutois Jean-Claude Laforge sort réconforté de voir que les problèmes sont les mêmes partout : « Si la Communauté française organise des formations sur ces thèmes, elle est consciente de nos problèmes et elle nous aide ». Chantal Leitz, de Libramont, a engrangé beaucoup d’informations, même sur le thème qui l’intéressait moins a priori. Véronique Berlingin avait déjà organisé dans son école nivelloise l’animation présentée sur les dangers d’Internet et des GSM. Ici, elle a appris qu’elle se complète par un système de professeurs relais. « Ces ateliers, adressés à toutes les écoles, peuvent déboucher sur des initiatives et percoler d’un réseau à l’autre, considère-t-elle. Et lorsque les participants évoquent leurs difficultés, ils le font dans une chambre d’écho ». Fort des contacts informels de l’ensemble des ateliers, M. Alard l’affirme déjà : « On remettra le couvert ».
Patrick DELMÉE
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