Magazine PROF n°13
Coté psy
Quatre écoles, deux formules
Article publié le 01 / 03 / 2012.
À l’Institut Saint-Joseph, à Liège, tous les élèves bénéficient chaque année de deux périodes d’animation assurées par un Centre de planning familial. Celui-ci aborde divers thèmes selon les âges, en utilisant divers outils (mallette contraception, théâtre-forum,…). « Le programme est évalué et affiné chaque année avec le CPMS et les éducateurs, confie le directeur, Jean-Marc Rasson. Le Centre est devenu un partenaire privilégié auquel nous pouvons faire appel en cas de problème particulier rencontré par un élève ».
Les Athénées Jean Rostand (Philippeville) et Jean Rey (Couvin) ont opté pour la mise en place au sein de l’école d’une cellule vie affective et sexuelle (VAS). Elle réunit directeurs et enseignants du fondamental et du secondaire, éducateurs, représentants du CPMS et des centres de planning familial. « Cela permet de créer dans l’école un projet global et à long terme de promotion de la santé sexuelle », explique Anne Dalle-Rive, du Centre de planning de Couvin. Bien identifiée dans l’école, cette cellule peut y développer des projets adaptés aux besoins et communiquer aux enseignants des initiatives de partenaires extérieurs (services d’aide en milieu ouvert, Infor Jeunes,…) ».
Même écho à l’Institut Sainte-Ursule, à Namur, où cette cellule compte une majorité d’enseignants de tous les degrés. « Les activités proposées sont suivies de rencontres en petits groupes avec des Centres de planning, le Centre d’action laïque,…, expliquent Martine Smets, professeure de psychologie, et Sophie Dubois, assistante sociale au CPMS libre de Jambes. Cette cellule permet de réfléchir à ce qui se passe à l’école et de mieux cibler les réponses à apporter ».
C. M.
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