Magazine PROF n°17
Dossier LeTBI, un tableau blanc, informatisé, intelligent ou interactif?
Ils ne pourraient plus faire sans
Article publié le 01 / 04 / 2013.
Comment investir à bon escient dans un TBI ? PROF a rencontré trois responsables qui témoignent de la stratégie de mise en place de ce matériel.
Pour répondre à la demande de matériel audiovisuel de ses écoles, le réseau de la Fédération Wallonie-Bruxelles lance chaque année une circulaire. « Il y a un an, elle s’est accompagnée d’un appel à projets innovants, qui a témoigné d’un vif intérêt pour le TBI, explique Frédéric Degee, responsable de la Direction des Activités parascolaires et des Centres de Dépaysement et de plein Air. Cette année, le réseau en a acheté 26 fixes et 3 mobiles, pour 29 écoles parmi celles qui ont rentré un dossier. Contre deux l’an passé ».
Les fixes répondent aux critères suivants : un écran tactile avec une diagonale de 195 cm minimum ; un format 4/3 ; des hautparleurs intégrés ; un logiciel d’installation compatible pour Windows XP, Vista, Seven, Mac, Linux ; un stylet ; un système de fixation murale ou un support pied et un câble de liaison ordinateur/TBI ; un vidéoprojecteur à courte focale, avec une luminosité de 2200 lumens minimum ; une résolution minimale de 1 024 × 768 pixels ; une lampe longue durée ; une hauteur réglable ; le câblage, la télécommande, le système de fixation… et une formation technique du fournisseur.
De son côté, la Ville de Bruxelles est convaincue de l’intérêt des TBI. « Mais nos écoles sont trop nombreuses pour pouvoir en être équipées massivement en peu de temps, explique Michel Boumal, inspecteur en charge du déploiement des TIC. Nous tentons dans un premier temps de fournir au moins un TBI à chacune de nos institutions, pour répondre aux désirs de nombreux enseignants déjà convaincus et pour faire découvrir l’outil aux autres. En deux ans, la Ville a ainsi acquis 54 TBI et devrait en acquérir au moins 50 de plus chaque année ».
L’effort budgétaire est sérieux, car la Ville a opté pour du matériel de qualité : projecteurs haute résolution à focale courte, réactivité parfaite au stylet, sonorisation intégrée. Pour garantir une exploitation optimale des tableaux, le choix des logiciels de création de leçons a fait l’objet d’une attention toute particulière.
Il y a deux ans, un Degré d’observation autonome, le Lycée Sainte-Croix et Notre-Dame à Hannut a décidé de remplacer ses tableaux noirs par des TBI : il a lancé un plan en cinq ans, à raison de cinq ou six par an. Une décision prise par toute l’équipe éducative, misant sur les atouts pédagogiques de l’outil. Pendant un an, un petit groupe a étudié les besoins, rencontré d’autres écoles et trois fournisseurs, comparé les prix et les fonctionnalités. « Nous avons choisi un TBI avec un seul stylet plutôt que le tactile, explique le directeur, Bernard Doyen, avec un logiciel ayant un maximum de fonctionnalités. Ont joué la qualité du service après-vente, de la formation, de la solidité du matériel, et la présentation des produits. Avec l’aide d’une personne-ressource formée, les professeurs s’adaptent à la disparition du tableau noir, de façon fluide : ils ne pourraient plus faire sans le TBI ».
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