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PourquoiPasProf.be
J'ai de l'expérience, mais pas de diplôme
Enseigner en maternel
Enseigner en primaire
Enseigner en secondaire
À savoir...
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Comment est organisé l’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles ?
L'enseignement est organisé en différents niveaux : maternel, primaire, secondaire et supérieur. Les niveaux maternel, primaire et secondaire comportent un enseignement dit ordinaire et un enseignement spécialisé, destiné aux élèves à besoins spécifiques qui n'ont pu être inclus dans l’enseignement ordinaire.
L’enseignement est organisé en différents réseaux :- l’enseignement officiel organisé par Wallonie-Bruxelles Enseignement
- l’enseignement officiel, subventionné par la FW-B, et organisé par les Communes, par les Provinces ou par la Commission communautaire française (dans la Région de Bruxelles-Capitale)
- l’enseignement libre, subventionné par la FW-B (confessionnel et non confessionnel)
Une instance unique, l’Académie de Recherche et d'Enseignement supérieur (ARES) fédère l’ensemble des établissements d'enseignement supérieur.
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Puis-je valoriser mon expérience professionnelle ?
Oui, c’est possible, et avantageux pour le (futur) enseignant dans la mesure où elle accorde, si elle est attribuée, une reconnaissance au niveau du titre et/ou une revalorisation salariale.
On parle alors d’expérience utile, c’est-à-dire l’expérience professionnelle obtenue en dehors de l’enseignement et qui va apporter des compétences spécifiques à l’enseignant lorsqu’il sera amené à transmettre son savoir aux élèves.
Il s’agit, par exemple, d’un boulanger qui souhaite enseigner la fonction « boulangerie ». Ce dernier peut introduire une demande de valorisation d’expérience utile pour valoriser les cinq années pendant lesquelles il a travaillé comme boulanger.
L’expérience utile est, par ailleurs, dans certains cas, exigée pour exercer certaines fonctions de cours techniques, de pratique professionnelle, d’accompagnateur CEFA et de NCC puériculteur.
La valorisation de l'exercice d'un métier rémunéré peut être demandée auprès de la Chambre de l'Expérience utile.
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Comment puis-je valoriser mon expérience professionnelle ?
La valorisation de l'exercice d'un métier rémunéré, qui n’est pas automatique, peut être demandée auprès de la Chambre de l'Expérience utile.
On parle d’expérience utile, c’est-à-dire l’expérience professionnelle obtenue en dehors de l’enseignement et qui va apporter des compétences spécifiques à l’enseignant lorsqu’il sera amené à transmettre son savoir aux élèves.
Il s’agit, par exemple, d’un boulanger qui souhaite enseigner la fonction « boulangerie ». Ce dernier peut introduire une demande de valorisation d’expérience utile pour valoriser les cinq années pendant lesquelles il a travaillé comme boulanger.
La valorisation de cette expérience est avantageuse pour le (futur) enseignant dans la mesure où elle accorde, si elle est attribuée, une reconnaissance au niveau du titre et/ou une revalorisation salariale.
L’expérience utile est, par ailleurs, dans certains cas, exigée pour exercer certaines fonctions de cours techniques, de pratique professionnelle, d’accompagnateur CEFA et de NCC puériculteur.
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A quel salaire dois-je m’attendre si je deviens enseignant-e ?
De manière générale, il existe deux barèmes de base dans l’enseignement fondamental (maternel et primaire) et au degré inférieur de l’enseignement secondaire (les barèmes 301 et 182) et trois barèmes de base au secondaire supérieur (les barèmes 501, 346 et 382).
- Dans l’enseignement fondamental et au degré inférieur de l’enseignement secondaire :
- si vous êtes porteur d’un bachelier ou plus, vous serez payé au barème 301 ;
- si vous être porteur d’un diplôme de l’enseignement secondaire supérieur, vous serez payé au barème 182
- Dans l’enseignement secondaire supérieur :
- si vous êtes porteur d’un master, vous serez payé au barème 501 ;
- si vous êtes porteur d’un bachelier, vous serez payé au barème 346 ;
- si vous êtes porteur d’un diplôme de l’enseignement secondaire supérieur, vous serez payé au barème 382
Ces cinq barèmes sont déclinés selon que le titre est requis, suffisant ou de pénurie voire non listé. Et les montants sont dégressifs selon le niveau du titre.
Pour information, les montants liés à ces barèmes peuvent être consultés à l’adresse suivante : www.enseignement.be/index.php?page=27360.
- Dans l’enseignement fondamental et au degré inférieur de l’enseignement secondaire :
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Dans quels métiers et pour quelle(s) matière(s) ai-je le plus de chance de trouver de l’emploi dans l’enseignement ?
Chaque année, le Gouvernement de la Communauté française adopte un Arrêté listant les fonctions touchées par la pénurie.
De manière globale, la pénurie se marque surtout dans les domaines des langues et des sciences. Cependant, de nombreuses autres fonctions notamment au niveau des cours techniques ou de pratique professionnelle, sont aussi en pénurie dans l'enseignement secondaire. C'est par exemple le cas des options "bois" ou "mécanique automobile" dans l'enseignement qualifiant.
Pour l’année scolaire 2018-2019, voici le lien vers cet Arrêté : https://www.gallilex.cfwb.be/fr/leg_res_02.php?ncda=45596&referant=l01
Plus d’info : http://www.enseignement.be/index.php?page=24944&navi=1022
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Puis-je enseigner sans titre pédagogique ?
Il est possible de démarrer une carrière dans l’enseignement sans disposer d’un titre pédagogique. Cependant, pour faire carrière dans l’enseignement et pouvoir exercer des droits statutaires, la possession d’un titre pédagogique est indispensable. De nombreux titres pédagogiques comme le certificat d’aptitude pédagogique (http://www.jurycap.cfwb.be/) ou l’agrégation d’enseignement secondaire supérieur peuvent s’obtenir en horaire adapté/décalé.
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Quel(s) cours puis-je donner avec quel(s) diplôme(s) ?
Dans l’enseignement, on parle plutôt de titres, qui donnent accès à des fonctions.
L’application en ligne Primoweb (www.enseignement.be/primoweb) permet de déterminer les fonctions accessibles sur base d’un titre de capacité déterminé. Un titre de capacité se compose d’un diplôme, d’un titre pédagogique, éventuellement d’une expérience utile, et parfois d’un certificat complémentaire.
Le moteur de recherche vous oriente vers des intitulés de fonctions. Il vous suffit de cliquer sur une fonction pour accéder à la liste des cours rattachés à cette fonction.
Pour un grand nombre de fonctions de cours techniques (CT) et de pratique professionnelle (PP), la possession d'un diplôme (même le CESS) peut être remplacée par la reconnaissance d'années d'expérience utile qui donne le statut d' «Homme de métier».
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Pourquoi est-ce important d’avoir un titre pédagogique ?
Il est évidemment important pour assurer la qualité de l’enseignement que les enseignants soient formés au mieux et disposent d’un titre pédagogique.
À titre individuel, posséder un titre pédagogique permet d’accéder plus facilement à une fonction et à la stabilité d’emploi, et permet d’obtenir une meilleure rémunération.
En effet, la réforme des titres et fonctions prévoit qu’un titre de capacité pour exercer une fonction de membre du personnel enseignant se compose de deux éléments :
- une composante disciplinaire et/ou éventuellement une composante d’expérience utile reconnue par la Fédération Wallonie-Bruxelles ;
- une composante pédagogique (certificat d’aptitude pédagogique, agrégation,…).
Les titres de capacité sont répartis en quatre catégories :
- les titres requis comportent une composante disciplinaire adéquate et une composante pédagogique, et le cas échéant de l'expérience utile ou des compléments comme par exemple le module « DI » (module de formation à la pédagogie de l’enseignement fondamental ou de l’enseignement secondaire inférieur à destination des agrégés de l’enseignement secondaire supérieur ou des porteurs d’un diplôme de niveau universitaire complété par le CAP) ;
- les titres suffisants comportant une composante disciplinaire suffisante et une composante pédagogique, et le cas échéant de l'expérience utile ;
- les titres de pénurie comportant une composante disciplinaire minimale ;
- les autres titres, après intervention de la Commission interréseaux des titres de capacité (Citicap).
Le titre pédagogique permet donc d’accéder au titre requis pour une fonction et donc d’obtenir plus facilement un poste dans l’enseignement, mais aussi d’augmenter votre salaire, puisqu’un titre requis est mieux payé qu’un titre suffisant et à fortiori qu’un titre de pénurie.
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Comment puis-je obtenir un titre pédagogique ?
Si vous n’avez pas obtenu de diplôme d’études supérieures dans une des filières pédagogiques (bachelier instituteur primaire ou master à finalité didactique par exemple), vous pouvez obtenir soit un certificat d’aptitude pédagogique (CAP), soit l’agrégation de l’enseignement secondaire supérieur.
Accompagné d’une composante disciplinaire, ce titre pédagogique vous permettra d’exercer une fonction d’enseignant.
Certificat d’aptitude pédagogique (CAP)
Le CAP peut être obtenu selon deux filières :
- soit via l’enseignement supérieur pédagogique de promotion sociale. Pour toute question relative à cette filière, vous pouvez vous informer auprès des établissements proches de votre domicile (consulter à ce sujet l’Annuaire des établissements d'enseignement de promotion sociale) ;
- soit via les épreuves du jury « central » CAP organisé par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Plus d’info : www.jurycap.cfwb.be
Si vous êtes titulaire d’un master, l’accès au certificat d’aptitudes pédagogiques peut être envisagé si :
- l’agrégation n’est pas organisée dans votre discipline ;
- vous êtes dans l’impossibilité de suivre les cours de l’agrégation pour des raisons de travail ou d’éloignement géographique.
Agrégation de l'enseignementsecondaire supérieur
La formation correspond à 30 crédits et peut être suivie au cours d’une année académique.
L'accès aux études menant au titre d’AESS est réservé aux porteurs d'un diplôme de 2e cycle (master) délivré :
- en Communauté française;
- en Communauté germanophone ou en Communauté flamande, ou encore par l'Ecole royale militaire, et jugé similaire par les autorités académiques;
- à l’étranger et reconnu équivalent (plus d’info sur la reconnaissance des diplômes acquis à l’étranger via www.equivalences.cfwb.be/index.php?id=523)
Pour être admis à l’agrégation, il convient d’apporter la preuve de la maitrise approfondie de la langue française (www.enseignement.be/index.php?page=16892).
Qui organise l’agrégation ? Les Universités, les Ecoles supérieures des Arts et les Hautes Ecoles (uniquement dans l’enseignement économique de type long).
L’agrégation est organisée en horaire de jour mais aussi en horaire décalé ou en horaire adapté dans certains établissements.
Formation d’instituteur primaire en horaire adapté
Il est possible de suivre des études de Bachelier : instituteur primaire en horaire adapté.
Certificat d’aptitude pédagogique approprié à l’enseignement supérieur (CAPAES)
Le CAPAES est un titre pédagogique qui ne peut être délivré qu’aux enseignants en fonction en Haute École ou dans l’enseignement supérieur de promotion sociale (type court et type long).
Ce titre doit être obligatoirement acquis dans les six ans à dater du jour où ces enseignants sont engagés comme temporaires à durée déterminée ou indéterminée dans un emploi vacant.
Au terme d'une formation et sur base d'une attestation de réussite délivrée par le formateur, les candidats au CAPAES doivent déposer un dossier professionnel devant une commission qui décide, sur base d'un avis motivé, de leur attribuer ou non ce certificat.
Le CAPAES n'est pas accessible aux autres catégories d'enseignants.
Plus d’info : www.enseignement.be/index.php?page=1614
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Que dois-je faire si mon diplôme a été obtenu à l'étranger ?
Il existe en Fédération Wallonie-Bruxelles (FW-B) deux mécanismes de reconnaissance des diplômes et titres étrangers : la reconnaissance des qualifications professionnelles et la reconnaissance académique de diplôme (dénommée aussi « équivalence »).
Le premier vise à faire reconnaitre dans un Etat membre de l’Espace économique européen (EEE) une qualification professionnelle en vue d’accéder à la même profession règlementée que celle pour laquelle le professionnel s’est qualifié dans un l’Etat membre d’origine et à l’y exercer dans les mêmes conditions que les nationaux. Pour les enseignants, l’effet de la reconnaissance professionnelle en FW-B est donc l’exercice de fonctions enseignantes comme titre requis.
A l’inverse, le deuxième mécanisme, quant à lui, porte uniquement sur la reconnaissance du diplôme et non sur les droits professionnels qui pourraient y être attachés.
La reconnaissance professionnelle n’est donc pertinente que si vous souhaitez exercer la profession règlementée pour laquelle vous êtes qualifié(e) dans un autre Etat membre de l’Espace économique européen (EEE). Autrement dit, si vous ne souhaitez pas enseigner, la voie de reconnaissance à choisir sera celle de l’équivalence, et ce, même si vous pouvez bénéficier de la reconnaissance professionnelle.
A noter enfin que le choix de l’une ou l’autre reconnaissance dépend également de critères de nationalité, en ce compris pour le diplôme, mais aussi de la nature des activités que vous pouvez exactement exercer à l’étranger.
Dans votre situation, quelle forme de reconnaissance pouvez-vous dès lors solliciter ?
A. Vous êtes ressortissant(e) européen(ne) et considéré(e) comme enseignant(e) pleinement qualifié(e) dans un pays de l’Espace économique européen (EEE)
La notion d’enseignant pleinement qualifié implique de remplir des conditions différentes selon les Etats membres de l’EEE : diplôme seul (incluant une formation pédagogique) dans certains pays, réussite d’un concours dans d’autres, etc.
Le Service de la Reconnaissance académique et professionnelle des diplômes d’enseignement supérieur est l’autorité qui vérifiera la nature de vos qualifications enseignantes et la possibilité de transposer celles-ci dans l’enseignement en FW-B : http://www.equivalences.cfwb.be/index.php?id=2769&no_cache=1
Si vos qualifications sont transposables, la décision de reconnaissance professionnelle vous donnera le droit d’exercer des fonctions enseignantes précises (par exemple, celle de professeur de cours généraux (anglais) dans l’enseignement secondaire du degré inférieur) avec le titre pédagogique requis pour les fonctions et cours énumérés dans la décision.
Pour en lire davantage sur la reconnaissance professionnelle : http://www.equivalences.cfwb.be/index.php?id=2759
B. Vous avez obtenu votre diplôme à l’étranger (EEE ou non-EEE) et vous n’êtes pas enseignant(e) pleinement qualifié(e) dans un pays de l’EEE
Dans ce cas, seule la reconnaissance académique (dénommée aussi « équivalence) » de votre diplôme est envisageable.
Dans cette procédure, il s’agit de voir si votre diplôme étranger correspond à un diplôme d’enseignement supérieur délivré actuellement en FW-B.
Le Ministère est compétent pour octroyer l’équivalence à 3 grades académiques conférés dans l’enseignement supérieur :
- celui de Brevet d’Enseignement Supérieur (BES)(120 crédits ECTS) ;
- celui de Bachelier « professionnalisant » délivré en Haute Ecole, Ecole supérieure des Arts, ou dans l’enseignement supérieur de promotion sociale (180 ou 240 crédits) ;
- celui de Master délivré à l’issue d’un parcours de 240 ou 300 crédits.
Une équivalence peut être octroyée à un diplôme précis (ex : Master en sciences économiques), il s’agit dans ce cas d’une équivalence spécifique.
Mais l’équivalence peut aussi concerner seulement un niveau d’études supérieures et constitue dans ce cas une équivalence de niveau.
L’équivalence de niveau ne donnant qu’une information sur le niveau des études réalisées à l’étranger, n’indique pas le domaine ni l’orientation des études.
Elle peut se révéler suffisante si l’employeur n’exige pas de diplôme particulier. Elle ne permet toutefois pas d’établir la compétence disciplinaire et ne donne pas accès à l’agrégation de l’enseignement secondaire supérieur (AESS), qui exige la détention d’un diplôme spécifique de master.
Pour le futur enseignant en FW-B, il sera donc recommandé de solliciter plutôt une équivalence spécifique qu’une équivalence de niveau.
Cependant, une demande d'équivalence spécifique ne peut pas toujours aboutir à un résultat favorable, car les programmes organisés à l'étranger peuvent présenter des différences substantielles avec ceux qui sont organisés en FW-B.
Sur la base de votre cursus académique, le Service de la Reconnaissance académique et professionnelle des diplômes d’enseignement supérieur vous renseignera au mieux sur les possibilités d’obtention d'une équivalence spécifique : www.equivalences.cfwb.be/index.php?id=2769&no_cache=1
Pour en lire davantage sur l'équivalence de niveau et l'équivalence spécifique: www.equivalences.cfwb.be/index.php?id=professionnonreglementee00
C. Vous disposez déjà d’une reconnaissance professionnelle pour enseigner ou d’une reconnaissance académique spécifique d’un diplôme étranger
Pour être nommé ou engagé à titre définitif dans l’enseignement en FW-B, il convient d’apporter la preuve de la connaissance du français. A cet effet, la Commission de langue française est chargée de l’organisation des examens linguistiques. Selon la fonction exercée, l’examen porte sur la connaissance approfondie, suffisante ou fonctionnelle du français.
Plus d’info sur ces examens : www.enseignement.be/index.php?page=27003.
Contact : infosup@cfwb.be
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Je suis bilingue ou multilingue : puis-je enseigner une langue moderne ?
Il est possible de valoriser des compétences linguistiques pour l’enseignement des langues même sans être porteur d’un diplôme spécifique dans ce domaine.
En effet, tout porteur d’un master ou d’un bachelier peut obtenir un titre listé pour l’enseignement des langues s’il obtient au minimum le certificat de réussite d’une unité d’enseignement de niveau 9 dans la langue visée, en promotion sociale.
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Quels sont les horaires de travail dans l’enseignement ?
À partir du 1er septembre 2019, dans l’enseignement obligatoire (primaire et secondaire), le travail d’un enseignant comprend cinq composantes:
- Le travail en classe, quand l’enseignant est en classe avec ses élèves. Selon le niveau, la forme et le type d’enseignement, il varie entre 18 et 28 périodes de 50 minutes. À cela s’ajoute, sur base volontaire, la possibilité de prester jusqu’à 6 périodes additionnelles rémunérées à partir du 1er septembre 2019 et à certaines conditions.
- Le travail pour la classe, qui correspond au travail que l’enseignant effectue seul et de manière autonome (préparations de cours, correction des épreuves d’évaluation,…).
- Le service à l’école et aux élèves, qui comprend des missions obligatoires et des missions collectives au choix de l’établissement.
- Certaines missions doivent obligatoirement être remplies par l’enseignant. Celles-ci sont, selon la forme et le niveau d’enseignement :
- la participation aux réunions entre membres de l’équipe éducative et parents sur la base d’un calendrier annuel ou trimestriel fixé anticipativement ;
- la participation durant les heures scolaires aux activités socioculturelles et sportives en lien avec le projet d’établissement ;
- la participation aux réunions/conseils de classe où sont abordées les évaluations certificatives et formatives, dont celles relatives, le cas échéant, au maintien d’un élève ou à la sanction des études ;
- au secondaire, la participation aux jurys de qualification et aux conseils de guidance ;
- au fondamental, il peut être demandé à un enseignant d’assurer la surveillance des élèves 15 minutes avant le début des cours et 10 minutes après leur fin sans que la durée totale de leurs prestations de travail en classe et de surveillance ne puisse dépasser 1560 minutes par semaine ;
- les autres services rentrant dans les prestations nécessaires à la bonne marche des établissements.
- D’autres missions, collectives, relèvent de la liberté pédagogique des pouvoirs organisateurs et traduisent également le dynamisme de l’équipe éducative où chacun prend sa part sur base volontaire. Elles ne doivent donc pas être prestées par chaque enseignant. Elles sont exercées pour la collectivité et dans l’intérêt général de l’ensemble des acteurs de l’école. Ces missions, pour rencontrer la réalité de chaque établissement, peuvent provenir de trois sources différentes :
- la liste des missions reprises in extenso dans le projet de décret (par exemple : délégué pour les jeunes enseignants, délégué pour les aménagements raisonnables,…)
- une liste arrêtée par l’équipe éducative dans le cadre du plan de pilotage ;
- une liste qui peut s’ajouter aux listes précitées, au départ d’un avis de l’organe local de concertation sociale.
- Certaines missions doivent obligatoirement être remplies par l’enseignant. Celles-ci sont, selon la forme et le niveau d’enseignement :
- La formation en cours de carrière. Il y a d’un part la formation obligatoire et la formation volontaire.
- Le travail collaboratif, modalité transversale des quatre premières composantes précitées, qui sera exercé à raison de 60 périodes de 50 minutes par an dans l’enseignement maternel et secondaire et au moins 60 périodes de 50 minutes dans l’enseignement primaire.
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Puis-je travailler à temps partiel dans l’enseignement ?
En théorie, tout enseignant est amené à travailler à temps plein.
Lorsque vous entrez en fonction, vous acceptez la charge horaire que l’on vous propose : un temps plein, ou un temps partiel temporaire.
Si vous avez accepté un temps partiel, le PO cherchera à compléter votre horaire dans la mesure des disponibilités.Une fois en place, l’enseignant peut interrompre partiellement (ou complètement) sa carrière, pour des raisons d’ordre purement personnel, ou pour des cas spécifiques (par exemple un congé parental). Les règles en la matière sont différentes selon que l’enseignant est temporaire ou nommé à titre définitif.
Pour plus d’informations sur les congés et interruptions de carrière : http://enseignement.be/index.php?page=24842&navi=2103
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Quand et comment dois-je postuler à un emploi d'enseignant en Fédération Wallonie-Bruxelles ?
Il existe aujourd’hui trois grandes manières de postuler dans l’enseignement.
La première consiste à tout simplement envoyer une candidature spontanée dans les écoles de son choix.
La seconde manière consiste à manifester sa disponibilité pour un emploi dans l’enseignement grâce à l’application PRIMOWEB. Cette application sera nécessairement consultée par les pouvoirs organisateurs et les établissements scolaires lorsqu’ils recrutent un membre du personnel.
Enfin, pour le réseau d’enseignement organisé par la Fédération Wallonie-Bruxelles, une réserve de recrutement est constituée à partir des appels à candidats publiés régulièrement sur leur site.
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De quels documents dois-je disposer pour postuler/entrer en fonction ?
Lorsque vous postulez pour une première désignation, vous devez au minimum fournir une copie de vos titres et diplômes, ainsi qu’un extrait de casier judiciaire adapté à l’enseignement.
Lors de votre entrée en fonction, la direction de l’établissement ou des établissements dans le(s)quel(s) vous êtes désigné-e demandera, en outre, des documents dont certains devront être délivrés ou certifiés par votre administration communale, parmi lesquels un extrait d’acte de naissance, une composition de ménage et un extrait de casier judiciaire adapté à l’enseignement.
Le chef d’établissement vous demandera de compléter une déclaration en matière de situation professionnelle et fiscale (par laquelle vous signalerez notamment l’éventuel cumul de votre charge avec une autre activité).
Il vous demandera également de prêter serment, et de signer la déclaration de ce serment. Il s’agit pour vous - comme pour tout fonctionnaire - de « jurer fidélité au Roi, obéissance à la Constitution et aux lois du peuple belge ».
Le pouvoir organisateur dont dépend votre établissement vous délivrera quant à lui un acte de désignation. C’est un document qui stipule son identité, la vôtre, la fonction à exercer et le volume de votre charge, si l’emploi est vacant ou non (et dans ce cas, le nom du titulaire de l’emploi), et la date de votre entrée en service.