Magazine PROF n°21
Tableau de bord
Les indicateurs locaux de l’enseignement
Article publié le 01 / 03 / 2014.
À côté des Indicateurs de l'enseignement publiés chaque année depuis 2006 sont apparus début 2014 Les indicateurs locaux de l’enseignement (1), destinés notamment aux instances de concertation des futurs « bassins de vie Enseignement qualifiant – Formation – Emploi ».
Fruits d’un Accord de coopération entre les Gouvernement francophone, bruxellois et wallon, les dix bassins de vie (correspondant grosso modo aux zones d’enseignement) auront chacun une instance de pilotage associant les représentants des partenaires sociaux, de l’enseignement (secondaire, promotion sociale et supérieur), de la formation, de l’insertion et de l’emploi.
Les missions de ces instances de pilotage seront notamment de permettre une concertation permanente entre ces partenaires ; de produire des analyses relatives aux besoins d’emploi, d’offre d’enseignement qualifiant et de formation professionnelle ; de formuler des avis ou orientations à ce sujet ; de développer des pôles de synergies afin de permettre l’émergence de projets communs.
L’élaboration des indicateurs locaux s’inscrit dans ce contexte de meilleure adaptation des politiques aux spécificités de territoires plus larges qu’une commune mais moins vastes que l’espace francophone.
Les douze indicateurs sélectionnés concernent l’enseignement secondaire et sont centrés sur les zones de recrutement des élèves, le retard scolaire, l’orientation scolaire (transition ou qualification, domaines des options choisies), le parcours scolaire ou la sortie sans diplôme.
Pour chaque indicateur, les auteurs proposent l’analyse à l’échelon de la Fédération Wallonie-Bruxelles puis à l’échelon de chacune des dix zones d’enseignement. Un exemple ? En moyenne, 53,5 % des élèves du secondaire sont en transition, 42,5 % en qualification et 4 % en CEFA. Mais les sections de transition regroupent 59,7 % des élèves à Bruxelles et 66,5 % en Brabant wallon. Autre exemple ? Pour le qualifiant, des « indices de spécialisation » ont été calculés, qui représentent la part des élèves dans l’option, dans chaque zone, par rapport à la moyenne « Fédération Wallonie-Bruxelles ». À Bruxelles, par exemple, le secteur « économie » concerne 1,4 fois plus d’élèves que la moyenne. Dans la zone du Luxembourg, le secteur « industrie » occupe 1,2 fois plus d’élèves que la moyenne…
Il est prévu que ces indicateurs soient périodiquement mis à jour et ils pourraient également intégrer de manière utile les analyses réalisées pour le « cadastre des trajectoires » destiné à suivre les parcours des jeunes dans l’enseignement puis à la sortie de l’école, dans la formation ou l’emploi.
Didier CATTEAU
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