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Magazine PROF n°29

 

Tableau de bord 

La lutte contre la pauvreté concerne aussi l’école

Article publié le 01 / 03 / 2016.

Le Sénat vient d’adopter des recommandations en matière de lutte contre la pauvreté infantile. Elles concernent aussi l’enseignement.

En février, le Sénat a adopté un Rapport d’information concernant la nécessaire collaboration entre l’autorité fédérale, les Communautés et les Régions en vue de développer une approche commune dans la lutte contre la pauvreté infantile dans notre pays (1). Un leitmotiv : « le niveau de formation est un facteur capital pour la prévention de la pauvreté et de la précarité ».

Or, en la matière, et pour la quasi-totalité des indicateurs, « ce sont toujours les mêmes groupes d’enfants qui obtiennent les plus mauvais résultats, à savoir les enfants vivant dans des familles monoparentales, dans des ménages à très faible intensité de travail, dans des ménages non propriétaires de leur logement, des ménages ayant un faible niveau d’instruction et des ménages non-Union européenne ».

Pour la Fédération Wallonie-Bruxelles, le « taux de sortie » des élèves de 15 à 22 ans étant en 3-4-5secondaire ordinaire en 2011-2012 (2) s’établissait à 5,7% globalement (soit 8791 élèves en 2012). Mais ce taux est plus élevé pour les élèves domiciliés en région bruxelloise, pour les garçons, pour les élèves du qualifiant et les élèves en retard scolaire important. Et il varie fortement entre les régions.

Fruit de longs travaux, d’auditions d’experts et d’analyses, le rapport du Sénat souligne que « grandir dans la pauvreté a […] notamment une incidence négative sur le développement cognitif, affectif et social, ainsi qu’un lien avec l’état de santé physique et mentale à un âge ultérieur ». Et « c’est justement en raison du lien clair entre enfants/jeunes en situation de précarité et ces retards qu’il est essentiel que la société mette en place un certain mécanisme leur assurant un input et des stimulations spécifiques », crèches et écoles devant être « les moteurs de ces mécanismes ».

Le chapitre consacré à l’école et à l’accueil extrascolaire se clôture par six recommandations : miser sur l’accompagnement préscolaire et maternel, ce qui rejoint les travaux menés par les Hautes écoles, sous l’égide de la Fondation Roi Baudouin (3) ; optimiser la qualité de la formation des enseignants ; assurer un meilleur suivi de l’élève ; renforcer la participation et l’implication des parents ; créer une école ouverte ; et assurer un soutien financier des écoles. Plus concrètement, le rapport évoque notamment les devoirs à domicile, « les pseudo-frais scolaires qui écartent les enfants pauvres », les moyens de l’encadrement différencié, la collaboration avec les acteurs locaux hors école,…

D. C.

(1) http://bit.ly/1QR090D
(2) Les indicateurs de l’enseignement, 2014, pp. 48-49. http://www.enseignement.be/indicateursenseignement
(3) http://bit.ly/1QXhZio

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