Services d’aide à la jeunesse (SAJ)
En cas de (suspicion de) maltraitance chez un enfant, c’est l’intérêt de celui-ci qui sera toujours au centre de la réflexion. L’aide apportée doit viser à mettre fin à la maltraitance et à prendre en compte ses répercussions potentielles. Vous pouvez chercher de l’aide en faisant d’abord appel aux intervenants de la structure à laquelle vous appartenez, l’équipe, les collègues ainsi qu’aux services de première ligne (CPMS, PSE).
Si ces ressources internes sont insuffisantes pour garantir la protection de l’enfant, appel sera alors fait à des services plus spécialisés, comme ceux de l’aide à la jeunesse.
Toutefois, un professionnel peut, à tout moment, solliciter un avis auprès du SAJ (ou du parquet) sans entrer dans une logique de signalement, pour autant que cette demande soit faite dans le respect de l’anonymat de l’enfant et de sa famille.
Pour apporter l’aide aux jeunes en difficulté ou en danger et à leur famille, treize SAJ ont été créés en FW-B. Chacun de ces centres est dirigé par un Conseiller de l’aide à la jeunesse et composé d’une section sociale, d’une section administrative et d’une section de prévention générale. Le SAJ intervient soit à la demande des intéressés, soit à la suite d’inquiétudes qui lui sont communiquées par des personnes ou des services extérieurs.
Vous trouverez les coordonnées des SAJ à l’adresse suivante : SAJ - Services de l'aide à la jeunesse - Portail de l'aide à la jeunesse en Fédération Wallonie-Bruxelles (cfwb.be)