Magazine PROF n°34
L'info
Baptême du feu au Printemps des sciences
Article publié le 01 / 06 / 2017.
Le Printemps des Sciences est aussi l’occasion de lancer de futurs enseignants dans le bain.
Le département pédagogique De Fré (Haute École de Bruxelles) n’est pas le seul à profiter du Printemps des sciences pour mettre les futurs enseignants dans le bain. À De Fré, depuis trois ans, une équipe d’enseignants collabore avec l’ASBL Les Petits Débrouillards.
Cette année, Mélanie Moreas (psychopédagogue), Catherine Laumonier (qui enseigne la biologie en bachelier primaire et secondaire) et Vanessa De Becker (maitre de formation professionnelle et prof de maths en secondaire) ont invité leurs étudiants de Bac1 en maths et en sciences à préparer ensemble les ateliers destinés aux élèves de primaire ou de secondaire.
Mélanie Moreas : « C’est leur baptême du feu, et on y travaille dès septembre. Après des rencontres avec Les petits Débrouillards, il y a les observations en classe, à partir desquelles on arrive à les faire travailler les référentiels, les étapes d’une leçon et la méthodologie en classe ».
Par groupes de deux ou trois (formés par les enseignantes), ils choisissent un thème en biologie, chimie ou physique, et ne savent que très tard quel sera leur « public ». Le projet fait partie de l’évaluation. Qui porte sur quoi ? « En premier lieu sur l’éthique, l’attitude, le profil de professionnel, la maitrise et le registre de langue, la déontologie, poursuit Mme Moreas. Deuxième point : la curiosité intellectuelle. Faire des recherches, confronter et critiquer les sources, pouvoir entendre les critiques et en faire quelque chose. On peut se planter, mais que fait-on de l’erreur ? »
Troisième axe : la maitrise de la matière. « Ils réalisent souvent des séquences sur des sujets qu’ils n’ont pas étudiés, embraie Mme Laumonier. Pour moi, c’est un gros problème qu’ils ne maitrisent pas la matière ! Parce que ça risque d’induire des erreurs chez les élèves, mais aussi parce que ça a de grosses répercussions sur la didactique : difficulté à répondre aux questions, à établir des liens avec la vie de tous les jours, à s’adapter à ce qui se passe en classe… »
En 2018, le projet pourrait s’élargir encore aux étudiants en bachelier Sciences humaines.
D. C.
L’Experimentarium, c’est toute l’année
Il ne faut pas attendre le Printemps des Sciences pour profiter de l’Experimentarium de l’UBL, à Bruxelles, qui développe trois types d’activités : des expositions à thème, des ateliers, ou des visites guidées.
Fin mars, Dominique Lefort et Dimitri Calembert, enseignants à l’Institut Cardinal Mercier (Schaerbeek) y sont venus avec une classe de 5e secondaire. Après une rapide introduction, deux groupes ont alternativement suivi l’atelier d’optique et de physique.
Très vite, les installations créées pour illustrer les domaines principaux de la physique ont titillé puis réellement captivé les élèves, accompagnés dans leur parcours par un animateur. Ici, pas de formalisme mathématique ni d’équation, mais un petit côté ludique ou spectaculaire.
Réservations obligatoires. Infos : http://www.experimentarium.be
D. C.
Moteur de recherche
Tous les dossiers
Retrouvez également tous les dossiers de PROF regroupés en une seule page !