Magazine PROF n°50

A votre service 

La plume au bout de la langue

Article publié le 17 / 06 / 2021.
Article paru en ligne uniquement.

Envie d’accueillir un animateur pour des ateliers d’écriture créative ? C’est possible… et très souple !

La Direction de la langue française (DLF) de la Fédération Wallonie-Bruxelles a lancé en 2021 ses ateliers La plume au bout de la langue, qui permettent aux enseignants d’accueillir dans leurs classes des animateurs spécialisés en écriture créative.

Le principe est d’une rare souplesse. Un : contacter un/des animateur(s) parmi la trentaine de propositions, en fonction bien sûr du projet que l’on veut mener avec ses élèves ou apprenants (c’est ouvert aussi hors école). Deux : après accord de l’intervenant.e et la date fixée, remplir le formulaire de demande d’intervention (maximum quatre ateliers de 2 heures/classe). Dans les vingt jours, la DLF répond… Et elle peut aussi vous conseiller.

En avril et mai, toutes les classes de 1^re secondaire du Collège Fra Angelico, à Evere, ont accueilli Maky et Milady Renoir pour quatre ateliers d’écriture.

Le premier a sensibilisé les élèves au slam. Des textes ont été écrits en partant de leur rapport à la collection, puis Maky a travaillé avec eux l’oralité, par un jeu permettant de se familiariser avec les mots, de travailler le volume de la voix, l’articulation, le respect et l’écoute. Le troisième atelier a enrichi les ébauches de texte, abordé les notions de rimes, de prose, les techniques de répétitions. Et le quatrième a été consacré à la mise en voix.

Après trois ateliers d’écriture créative, les élèves de première année du Collège Fra Angelico d’Evere ont mis leurs textes en voix.

© PROF/FWB - Jean Poucet

Quant à Milady, partant de poésies, elle a invité les élèves à écrire des suites de phrases débutant par « je suis », puis travaillé avec eux les effets stylistiques (silences, répétitions, « punchlines », chutes…) et la mise en voix et en corps. Avec elle, et partant à la fois de la liste Unesco du patrimoine immatériel mondial et de la Déclaration des Droits humains, les élèves ont également élaboré des textes sur ce qu’ils garderaient de notre monde pour « le monde d’après »…

Les quatre enseignants de français avaient amorcé le projet grâce à une autre subvention (du Fonds Victor) qui a permis un partenariat avec la Bibliotheca Wittockiana avant d’entamer les ateliers d’écriture.

D. C.