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Cyberclasse & Multimédia : le parc informatique se renouvelle

Article publié le 01 / 03 / 2009.
Article paru en ligne uniquement.

Quelque 85 millions € pour 580000 élèves en Région wallonne, avec pour objectif un ordinateur pour quinze élèves. Et 13 millions sur dix ans à Bruxelles, pour 160000 élèves. Où en sont les plans Cyberclasse et Multimédia ?

Après le plan Cyberécoles, Région wallonne et Communauté française entament le plan Cyberclasse. Pour rappel, de 1998 à 2000, Cyberécoles a fourni 20000 ordinateurs dans les centres cyber-médias des écoles secondaires ou de promotion sociale et les modules cyber-médias des établissements primaires. Décidé en 2005, pour renouveler le parc, Cyberclasse est enfin là. Six écoles-pilotes ont reçu du matériel. Les autres ? Les marchés publics ont été passés avec les fournisseurs au cours du dernier trimestre 2008, sauf pour les assurances, et la société Priminfo est sur le point d’entamer la campagne d’installation.

Cent postes par jour en Wallonie

Pascal Brockmans dirige le projet au Service public de Wallonie (ex-ministère wallon de l’Équipement et des Transports) : « Le retard pris a causé une certaine lassitude du côté des écoles. Sur 800 directeurs invités à une séance d’information, seuls 10% y ont participé. Fin 2008, nous avions 150 projets d’installation. Ce nombre restreint est un frein ». Et d’inviter les écoles à entrer dans la danse ⁽¹⁾, afin d’atteindre un rythme d’installation de cent machines par jour, et de tout placer en deux ans.

Rapidité ne rime pas avec précipitation. « Ces dossiers doivent être précis. Nous ne les validons qu’après une sérieuse analyse. En cas de besoin, nous aidons à réaliser un plan, mais c’est une exception ». L’école reprend alors la main pour clôturer ses travaux : alimentation électrique, alarme dans les écoles secondaires ⁽²⁾. « Les écoles sont équipées dans l’ordre de Cyberécoles, poursuit Pascal Brockmans. Mais s’il y a des places vacantes, nous servirons celles qui sont prêtes ».

Cyberclasse offre le choix entre Windows et MacOs (en conservant à chaque fois Linux Edubuntu et la suite bureautique OpenOffice) ; on peut concentrer le matériel ou le disperser dans plusieurs locaux ; on peut se séparer de l’ancien matériel ou l’intégrer dans le nouveau câblage.

Chaque poste comporte écran plat, lecteur DVD, graveur CD, casque avec micro, webcam USB, mais pas de projecteur. Lors de l’installation, l’opérateur réalise une formation de deux heures. Autant être bien formé avant. Depuis un an, l’Institut de formation en cours de carrière ⁽³⁾ propose un module de sept formations aux personnes- ressources, mais a reçu peu d’inscriptions jusqu’ici.

Dix ans de Multimédia

À Bruxelles, le déploiement du matériel a commencé en septembre 2008. Il remplace ou complète l’ancien. Pas d’alarme prévue. « À ma connaissance, nous n’avons ni vol ni vandalisme, explique Tony De Coux, qui pilote le plan Multimédia du Centre informatique de la Région bruxelloise (CIRB), lancé en 1998. Le matériel appartient toujours au CIRB, qui l’assure et pourvoit aux pannes dans les 24 heures. Nous assurons aussi un ou deux jours de formation ».

Là, le CIRB « choisit des PC, plus utilisés, avec la suite OpenOffice ». Le mobilier « reste à charge des écoles ». Un projecteur et un écran permettent de créer un espace numérique de classe, et le CIRB a prévu du matériel adaptable pour les malvoyants.

Pa. D.

⁽¹⁾ http://cyberclasse.wallonie.be/
⁽²⁾ Cyberécoles a apporté des alarmes pour le secondaire ; Cyberclasse le fait pour le primaire. Le plan prévoit un serveur par implantation, à charge pour les écoles de se débrouiller s’il faut plus d’une alarme.
⁽³⁾ http://www.ifc.cfwb.be