Magazine PROF n°19
Tableau de bord
De 36 à 40% de réussite en 1re bac
Article publié le 01 / 09 / 2013.
Cet été, l’idée du recteur de la KUL, Rik Torfs, de publier les taux de réussite des étudiants du supérieur selon les écoles secondaires qu’ils ont fréquentées a été unanimement rejetée. Tout simplement parce que la législation interdit la concurrence entre écoles sur base des résultats. Autre chose est de prendre la mesure de la réussite des étudiants en 1re bac selon le sexe, l’âge et la forme d’enseignement secondaire fréquenté, ce que propose un des Indicateurs de l’enseignement (1).
Le dernier en date à ce sujet indique que fin 2009-2010, le taux de réussite moyen des étudiants de 1re génération (donc hors bisseurs) était de 40% dans l’enseignement de type court (contre 43% en 2004-2005), de 36% dans le type long (45% en 2004-2005) et de 38% à l’université (44% en 2004-2005).
a population considérée (29394 étudiants en 2009-2010) a été répartie selon trois critères : le sexe, le fait d’être « à l’heure » ou « en retard » scolaire, et le type d’enseignement secondaire suivi.
Dans le supérieur de type court, 32,3% des 6148 étudiants réussissent, pour 45% des 9089 étudiantes. Les jeunes filles entrées « à l’heure » sont 56,2% à réussir. C’est le cas de 45,5% des jeunes gens. Leurs comparses « en retard » n’affichent que 36,8 et 26,4% de réussite. Enfin, le taux de réussite varie considérablement selon le forme d’enseignement secondaire suivie : de 9,5% chez les garçons issu du professionnel à 51,1% pour ceux qui ont terminé en général, et de 15 à 64,2% chez les filles.
Dans le supérieur de type long (1 295 jeunes gens et 998 jeunes femmes), les différences entre sexes sont encore plus marquées (29,5% contre 43,5%), mais les écarts entre étudiants entrés à l’heure ou en retard moins conséquents, de même que les écarts selon la forme d’enseignement suivie.
À l’université, les différences de taux de réussite entre étudiants (5459) et étudiantes (6395) sont moins marquées (34,9 contre 41,1%). C’est d’ailleurs là que les jeunes gens affichent le meilleur taux de réussite, pour la première fois de-puis 2004-2005, mais c’est dû à la forte diminution du taux de réussite masculine dans le type long (40,2% en 2004-2005 mais seulement 29,5% en 2009-2010). C’est à l’université aussi que l’écart est le plus important entre le taux de réussite des étudiants entrés « à l’heure » et « en retard » (43,6% et 19,1% pour les garçons, 46,7% et 26,4% pour les filles).
D. C.
(1) http://www.enseignement.be/index.php?page=26723&navi=3352
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