Magazine PROF n°24

L'info 

Ma classe en fait un Max pour le commerce équitable

Article publié le 01 / 12 / 2014.
Article paru en ligne uniquement.

La quatrième primaire de l’École communale de Bourgeois participe au concours qui récompensera la classe la plus équitable.

L’an dernier, leur classe est arrivée deuxième pour la Fédération Wallonie-Bruxelles du concours Ma classe en fait un Max, organisé par Fairtrade Belgium ⁽¹⁾. « Cette année, c’est sûr, on fera mieux ! », assure Jules, élève de 4^e primaire de l’École communale de Bourgeois (Rixensart).

Fairtrade Belgium travaille avec 1,4 million de producteurs issus de 59 pays, sur trois continents, et tente de faire grimper la part de marché encore modeste (1 %) des produits du commerce équitable. Notamment en sensibilisant les élèves via Ma classe en fait un Max.

Les trois classes « les plus équitables » auront droit à un concert de Suarez, dont le chanteur Marc Pinilla soutient la campagne.

© PROF/FWB

Trois défis

Toutes les écoles primaires peuvent participer (inscriptions jusqu’au 31 mars). Les écoliers doivent relever trois défis : rassembler le plus grand nombre de logos Fairtrade placés sur des produits issus du commerce équitable ; imaginer et réaliser une recette à partir de ces produits ; organiser une activité pour sensibiliser d’autres personnes à ce concept.

« Nous avons déjà récolté beaucoup de logos », expliquent Johanna et Valentine. Et Jules d’ajouter : « C’est important d’acheter ces produits-là, car on est sûr que les agriculteurs dans le Sud peuvent gagner convenablement leur vie et acheter de la nourriture, des vêtements et se soigner. Et leurs enfants peuvent ainsi aller à l’école plutôt que d’aider leurs parents dans les exploitations ».

Des ressources sont proposées aux enseignants : fiches éducatives, reportages réalisés au Ghana et au Pérou sur le cacao et la banane, site internet.

« Cette sensibilisation au commerce équitable s’intègre bien dans le projet d’école centré sur la citoyenneté responsable, explique Nathalie Hennebicq, l’institutrice de 3^e qui épaule sa collègue. Et elle permet des exploitations dans différentes matières. En français, en mathématiques mais aussi au cours d’éveil. Les élèves apprennent notamment à situer sur une carte de la commune les magasins qui proposent des produits du commerce équitable ; et à localiser leur provenance sur une carte du monde ; nous abordons les droits des enfants… C’est vraiment le projet d’une année qui nécessite une concertation avec les enseignants, la direction et l’écoconseillère de la commune ».

Les trois classes francophones les plus équitables auront droit à un concert privé du groupe musical Suarez.

Catherine MOREAU

⁽¹⁾ http://www.laclassedemax.be