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Magazine PROF n°26

 

L'info 

Le Printemps des Sciences, pour s’exercer et s’améliorer

Article publié le 01 / 06 / 2015.

À l’occasion du Printemps des Sciences, des étudiants de première année de bachelier de la Haute École de Liège ont construit des animations pour des classes de primaire.

Une empreinte de pas, un verre d’eau, une lettre, un portemonnaie… côtoient une chaise renversée sur une scène de crime. Pour les enquêteurs en herbe participant à l’animation créée par de futurs enseignants, la pêche aux indices n’est pas trop ardue !

«  Nos étudiants de 1er Bac régendat en sciences et en sciences humaines ne peuvent bénéficier que de deux semaines de stages, regrette France Monnoyer, maitre-assistante en géographie à la Haute École de Liège. Il y a une dizaine d’années déjà, nous avons vu dans le Printemps des Sciences une belle occasion pour nos étudiants de s’exercer et de s’améliorer. Durant une semaine entière, ils voient défiler des groupes restreints d’élèves de primaire ».

La consigne donnée à ces futurs régents ? Concevoir en groupe une activité ludique mettant en œuvre des apprentissages scientifiques, historiques et géographiques, sur le thème de la lumière.

Ils ont décliné le thème sous des formes multiples: découverte de l’œil, de l’appareil photographique et du microscope ; de l’arc-en-ciel, des étoiles, de l’alternance jour/nuit et des saisons ; de la lumière au cours du temps…

« Nous avons imaginé un circuit sur le thème des lentilles optiques, expliquent Anaïs Salve et Laurent Romain, futurs professeurs de sciences. Au cours de cette animation, les élèves ont commencé par observer des lentilles convergentes montrant l’image réduite et inversée d’un objet éloigné. Au moyen d’un schéma de l’œil, ils ont appris à quoi servent la cornée, le cristallin, la rétine ; le rôle que joue le cerveau ; et les troubles de la vision. Enfin, ils ont testé des loupes, observé d’anciens appareils photographiques, utilisé le microscope ».

« Nos enseignants nous ont guidés, expliquent les deux étudiants. Notamment en nous demandant d’enrichir notre animation par un jeu et d’adapter notre niveau de vocabulaire. Jusqu’à présent, lors de nos stages, nous n’avions côtoyé que des élèves du premier degré secondaire différencié ».

«Cela nous oblige à rectifir le tir sans arrêt »

Pour ces étudiants, le bénéfice de ces animations est indéniable. « Voir défiler ces groupes d’élèves pendant une semaine, cela nous oblige à rectifier le tir sans cesse, explique Anaïs. Leurs questions nous forcent à être plus à l’aise avec la matière et à donner des consignes plus claires ». Laurent enchaine : « Pas toujours facile de gérer des groupes très différents, hors du cadre scolaire. Mais quand, lors du résumé final, nous constatons que les élèves ont bien compris, quelle satisfaction ! »

Même écho chez Justin Xhrouet, Ali-Ken Roosens et Nicolas Étienne, étudiants de 1er Bac en sciences humaines, qui ont collaboré à l’animation en imaginant plusieurs activités dont une enquête policière. « Notre objectif, c’est que les élèves repèrent toutes les traces, reconstituent les faits dans l’ordre chronologique, élaborent des hypothèses, précisent-ils. Au fil de ces animations, nous avons appris à bien enchainer les étapes, à donner à chaque élève l’occasion de s’exprimer et de jouer un rôle ».

Catherine MOREAU

Une plus-value

« La participation de mes élèves au Printemps des sciences, c’est une plus-value : elle booste des projets en classe », confie Fanny Docquir, institutrice à l’École communale de Jauche.

Cette année, ses 29 élèves de 3 et 4es primaires ont résolu une énigme lors d’un jeu-enquête, Mesurez-vous aux sciences, créé par des futurs instituteurs de la Haute École de Namur-Liège-Luxembourg. Pour cela, encadrés par des étudiants en sciences de l’Université de Namur, les enfants se sont orientés dans Namur à l’aide d’une carte, de photographies et d’autres indices portant sur la lumière et le cinéma. Se sont ajoutés un film sur les énergies, un conte sur la vitesse de la lumière et la visite d’un musée contant l’histoire de la lumière à travers des œuvres d’art.

« De retour en classe, mes élèves ont confectionné des panneaux, légendé les photos de cette journée et ont présenté leur travail à d’autres classes », poursuit l’enseignante.

Prolongeant et amplifiant les activités du Printemps des Sciences, les élèves ont observé les ombres : d’où vient la source de lumière ? Que se passe-t-il quand l’objet éclairé est plus grand ou plus petit ? Quels sont les problèmes, les défis à résoudre ? À partir de ces questions, les élèves ont cherché des informations, émis des hypothèses, expérimenté, vérifié. Cela a abouti, notamment, à la création d’un spectacle de théâtre d’ombres présenté aux parents.

 

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