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Magazine PROF n°30

 

Clic et Tic 

La carte mentale rend plus autonome

Article publié le 01 / 06 / 2016.

La carte mentale est une technique antique. Certains l’utilisent pour rendre l’apprentissage plus accessible aux élèves à besoins spécifiques, comme à Micheroux.

Institut provincial d’enseignement secondaire spécialisé (IPESS) de Micheroux. Erwin, Camille (7e P) et Anna (6e Q), des élèves de forme 4, réalisent une carte mentale, ou Mind Map. À l’aide d’un tableau blanc interactif (TBI) et du logiciel iMindMap (1), ils synthétisent les différentes utilités de l’Histoire, en tant que discipline.

L’équipe de l’IPESS propose le mindmapping à ses élèves.
L’équipe de l’IPESS propose le mindmapping à ses élèves.
© Fotolia/Tom Wang

« Le mindmapping a été actualisé par le psychologue britannique Tony Buzan en 1971, explique leur enseignant, Loïc Noël. Il privilégie la préférence du cerveau à l’analyse tabulaire. Pour hiérarchiser l’information et la restituer, à l’instar de la pensée, le sujet décompose des informations, les synthétise avant de créer sa carte mentale. On peut en faire dans toutes les disciplines et à n’importe quel âge. Les réaliser en synthèse ou à tout moment dans une séquence ». Et de montrer une préparation de dictée où l’arbre du son /o/ se décompose en branches qui en représentent les graphies /eau/, /o/ et /au/.

Petit rappel des règles : « Le thème au centre est entourée par un cercle. Une idée est associée à chaque branche qui en part. Chaque série de branches – principale et secondaire(s) – se différencie des autres par sa couleur, sa graphie ou ses moyens mnémotechniques ». Ensuite, ses élèves réalisent sur papier leur propre carte. « Cela permet une meilleure mémorisation », ajoute M. Noël. Erwin : « Je déteste mémoriser. Mais avec la carte mentale, cela m’amuse ».

Cette technique, l’équipe de l’IPESS la propose à ses élèves de forme 2, 3 et 4 (2). Elle permet de prendre en compte une matière sans passer par un long texte, de servir de support pour un développement, pour une explicitation, ou devient un outil, « comme cette carte sur l’analyse d’une œuvre visuelle qui en série les étapes : dimension, type d’œuvre, auteur, public visé, contenu, architecture,… ». Pour Béatrice Bergmans, une des lagopèdes de l’IPESS, « cela facilite aussi le rattrapage ».

Et M. Noël multiplie les supports d’utilisation. « Les élèves utilisent le papier et le TBI. Certains scannent les documents pour les stocker et les retrouver facilement. Et, dans le cadre d’École numérique, l’IPESS s’équipe de tablettes : certains ont plus d’habileté avec un outil numérique qu’avec un marqueur ».

Enfin, soutenu par l’ASBL Dessine-moi une idée et l’Agence pour l’Entreprise et l’Innovation, l’enseignant réalise un prototype appelé Mind Tab (3) : un support doté de facilités ergonomiques pour dessiner les cartes. « Le but est de répondre aux attentes spécifiques des utilisateurs du Mind Mapping en manque d’autonomie et de commercialiser la Mind Tab à prix coutant ».

Erwin : « Ces projets permettent davantage d’accessibilité aux personnes qui ont des besoins spécifiques ».

Patrick DELMÉE

(1) http://imindmap.com/, logiciel scolaire agréé, conçu par Tony Busan. remboursé sur commande via l’ASBL Dessine-moi une idée.
(2) http://bit.ly/1TxRRvs
(3) http://www.mindtab.be

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