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Magazine PROF n°32

 

Tableau de bord 

Population scolaire :
suivre l’évolution pour savoir où ouvrir des places

Article publié le 01 / 01 / 2017.

Tous les trois ans au moins, le Gouvernement doit analyser les perspectives de population scolaire et les places disponibles, afin d'identifier les besoins prévisibles. Un exercice difficile.

Il y a dix ans, sur base des perspectives démographiques de la Direction générale Statistique et Information économiques du Fédéral, on estimait qu’il y aurait en maternelle à peine plus d’enfants en 2024-2025 qu’en 2003‑2004, soit à peu près 176 000. Dix ans plus tard, on sait qu’ils étaient 189 304 en 2014-2015, et on table sur 194 573 en 2024-25.

Le constat est analogue pour le primaire et pour le secondaire, ce qui montre bien combien il est délicat d’établir des perspectives à long terme. Or, il en faut pour adapter les infrastructures, car créer des places prend du temps.

Un outil de monitoring

Les tensions entre l’offre et la demande de places dans les écoles ont donc justifié la création d’un outil de monitoring. Deux décrets (1) prévoient que le Gouvernement procède au minimum tous les trois ans à une analyse des données disponibles, afin d’identifier les besoins prévisibles.

Depuis 2014, cet outil s’affine en permanence. Pour les évolutions de la population scolaire, il reste tributaire des données disponibles et des perspectives élaborées les unes par le Fédéral, les autres par les Régions. Pour le nombre de places disponibles, les chiffres actuels se basent sur le nombre maximal d’élèves inscrits dans chaque implantation, entre 2004-2005 et 2014-2015 (pour autant que l’implantation soit ouverte en 2013-2014), auquel on ajoute les projets de création de places déjà budgétées.

On aboutit ainsi à des tableaux reprenant pour les années 2015 à 2022 et par commune les effectifs scolarisés et les places disponibles, pour le fondamental et pour le secondaire ordinaire. La différence est calculée selon trois scénarios : une « réserve de places » de 7, 10 ou 13%.

« Il s’agit bien d’un exercice, qui a ses limites, et qui a pour objectif d’alerter la Direction générale des Infrastructures sur l’existence d’une éventuelle tension [NDLR : entre offre et demande de places]. Mais, compte tenu de la mobilité des élèves, ce n’est pas parce qu’il y a une tension à tel endroit que c’est là qu’il faut construire », explique Eric Deny, d’Etnic (Entreprise publique des Technologies Nouvelles de l'Information et de la Communication), qui a conçu cet outil d’aide à la décision.

Plusieurs options

Par ailleurs, la note qui accompagne ces tableaux remis aux députés de la Fédération Wallonie-Bruxelles le mentionne explicitement : « une série d’options existent qui vont du renforcement de l’attractivité de certains établissements à la création de nouvelles écoles en passant par l’optimalisation des espaces existants ».

Et d’avertir qu’« une simple addition des places réputées manquantes pour atteindre un différentiel de 7, 10 ou 13% dans chaque commune […] ne doit en aucun cas être considérée comme un nombre global pertinent de places à créer sur la Fédération Wallonie-Bruxelles ». Cela va de soi puisque des élèves peuvent par exemple trouver place dans une école de la commune voisine…

D.  C.

(1) Article 6, § 2, alinéa 1, 2 et 5 du décret du 29 juillet 1992 portant organisation de l’enseignement secondaire (http://bit.ly/2gg5WWg) ; article 2bis du décret du 13 juillet 1998 portant organisation de l'enseignement maternel et primaire ordinaire (http://bit.ly/2fVhrhy).

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