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Magazine PROF n°33

 

L'info 

Sur la piste des skippers du Vendée Globe

Article publié le 01 / 03 / 2017.

Une classe de sixième primaire de l’École fondamentale Martin V, à Louvain-la-Neuve, a suivi la progression du Vendée Globe. Une aventure scolaire et humaine.

Pourquoi une distance de plus de 9000 nœuds marins sépare-t-elle le premier et le dernier skipper du Vendée Globe ? Les réponses fusent, ce lundi de janvier, dans cette classe de sixième primaire. Depuis début novembre, ses vingt-cinq élèves (comme ceux d’autres écoles, sans doute), ont suivi quotidiennement la progression des concurrents de cette course de voile en solitaire, sans assistance et sans escale.

« Un moyen de faire entrer l’actualité en classe, qui ouvre la porte à des apprentissages dans différentes matières, explique l’institutrice, Brigitte Halot. Suivre l'évolution du premier skipper en plaçant son voilier sur un planisphère permet de repérer les caps, les continents, les pays, les océans... »

« Nous avons regardé plusieurs comptes rendus sur Internet, écouté des interviews de skippers et discuté de leur message : les informations, mais aussi les émotions. En se mettant à la place d’un skipper qu’il suit quotidiennement sur l’ordinateur de la classe, chaque enfant a écrit un texte décrivant à sa famille son voyage et ses impressions. J’ai également demandé aux élèves de reconstituer le texte d'un interview de François Gabart (le recordman de vitesse de l’épreuve en 2012-2013) dont j’avais mêlé questions et réponses. Et en maths, les enfants ont appris à convertir milles marins et nœuds dans les unités de longueur et de vitesse (km, km/h…) ».

« Cela permet d’apprendre des tas de choses en n’ayant pas l’impression de travailler, observe Léna. Daniel, lui, a « envoyé un message à Rich Wilson (NDLR : skipper américain ayant déjà participé au Vendée Globe en 2008-2009). Il m’a répondu (en anglais) qu’il avait voulu abandonner parce qu’il y avait trop de vent et qu’il ne pouvait pas assez dormir, mais qu’il a décidé de continuer pour ne pas le regretter après. C’est aussi le plus âgé de la course. C’est chouette. Finalement, l’important, ce n’est pas l’âge ! »

Mme Halot enchaine : « J’ai été surprise de voir certains élèves poursuivre, chez eux, des recherches sur la course. À partir d’un sujet qu’ils ne connaissaient pas, ils se sont pris au jeu. Suivre le Vendée Globe, c’est un projet qui fédère le groupe, donne de l’autonomie aux élèves et permet d’utiliser l’ordinateur en classe. En outre, les enfants peuvent y puiser une leçon de vie : ces skippers concourent pour relever un défi, pour se dépasser. L’effort est valorisé ».

Un projet transposable à d’autres compétitions sportives ? « Mais oui, répond l’enseignante. À condition que des ressources pédagogiques soient disponibles et que l’épreuve ne dure pas trop longtemps pour que l’intérêt des enfants ne s’essouffle pas ».

Catherine MOREAU

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