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Magazine PROF n°33

 

Tableau de bord 

Premiers enseignements de PISA 2015

Article publié le 01 / 03 / 2017.

Stabilité en culture scientifique et mathématique, recul en littératie. Et PISA 2015 confirme le grand écart entre élèves socialement favorisés ou pas.

Valérie Quittre et ses collègues du Service d’analyse des Systèmes et des Pratiques d’enseignement (1) ont étudié les premiers résultats de l’enquête PISA 2015, qui portait principalement sur la culture scientifique.

PISA considère que sous le niveau 2 (sur 6), les lacunes sont telles que les élèves ne maitrisent pas les connaissances épistémiques nécessaires pour identifier si des questions sont de nature scientifique ou pas. C’est le cas pour 23,1% des élèves de Fédération Wallonie-Bruxelles (moyenne OCDÉ : 21,2%). 5,3% des élèves atteignent les niveaux 5 ou 6 (moyenne OCDÉ : 7,8%).

Filles/garçons : l’écart se creuse

Les items de l’épreuve concernent trois « sous-compétences ». Quand il s’agit d’expliquer des phénomènes de manière scientifique, plus de la moitié de nos élèves ne dépassent pas le niveau 2 (notre infographie). « C’est lorsque des savoirs scientifiques proprement dits doivent être mobilisés que les lacunes sont les plus frappantes », indiquent les auteures de l’analyse.

Par ailleurs, le score des filles (480) est « significativement moins élevé » que celui des garçons (491). Cet écart, à contrecourant de la tendance historique, est plus grand qu’ailleurs. Une des hypothèses à creuser concerne le nombre d’heures de sciences, lié aux choix différenciés des filières et options.

Sans surprise, « l’écart de performances en sciences entre le quart d’élèves issus des familles les plus défavorisées et le quart d’élèves issus des familles les plus favorisées est important » (111 points contre 88 en moyenne OCDÉ) et « équivaut à environ trois années de solidarité ». Les chercheuses observent que « cet écart en fonction de l’origine sociale est également important en Flandre (107), en Suisse, en République Tchèque, en Allemagne, en France (118), en Hongrie (117), et au Luxembourg (1254), systèmes éducatifs qui ont en commun une structure différenciée comportant des filières précoces ou pratiquant le redoublement ».

Recul en lecture

En mathématiques, entre 2006 et 2015, les résultats de nos élèves, stables, se rapprochent de la moyenne OCDÉ, en baisse. En lecture, après l’évolution positive de 2009, confirmée en 2012, on assiste à un net recul (moins 13,5 points), lié à une chute des performances des filles. Le fait que l’enquête ait été réalisée uniquement sur ordinateur a pu jouer, mais cette hypothèse est encore à vérifier.

D. C.

(1) QUITTRE V. et al. (sous la direction scientifique de LAFONTAINE D.), La culture scientifique à 15 ans - Premiers résultats de PISA 2015 en Fédération Wallonie-Bruxelles, ULg - aSPe, décembre 2016. http://www.enseignement.be/pisa

 

13%
de nos élèves de 15 ans dans le cadre de PISA 2015 étaient encore au 1er degré du secondaire. Ils n’étaient que 7% en 2006. Par contre, ils sont moins nombreux qu’en 2006 dans le qualifiant (23% au lieu de 33%).

17,7%
des élèves testés vivent dans une famille où c’est une autre langue que le français qui est le plus souvent parlée à la maison (11,6% en moyenne OCDÉ et 15,5% en Flandre).

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