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Magazine PROF n°37

 

L'info 

Délégué au contrat d’objectifs : une mission stratégique

Article publié le 30 / 03 / 2018.

Le Pacte pour un Enseignement d’excellence prévoit un contrat d’objectifs entre chaque établissement scolaire et la Fédération Wallonie-Bruxelles. Les délégués au contrat d’objectifs seront au cœur du dispositif.

La nouvelle gouvernance du système éducatif initiée dans le cadre du Pacte pour un Enseignement d’excellence entend renforcer la responsabilisation mais aussi l’autonomie des acteurs de l’enseignement. Elle instaure une procédure de contractualisation par laquelle le plan de pilotage d’un établissement scolaire deviendra un contrat d’objectifs entre le pouvoir organisateur et la Fédération Wallonie-Bruxelles, conclu pour six ans.

Délégué au contrat d’objectifs : une fonction centrale

Des délégués au contrat d’objectifs (DCO), placés sous l’autorité de leurs directeurs de zone (DZ), seront au cœur de cette procédure de contractualisation. Car ce sont eux qui, « dans le cadre d’un dialogue constructif à établir avec l’établissement », seront chargés de contrôler l’adéquation entre d’une part les objectifs spécifiques et les stratégies proposées par l’établissement scolaire, et d’autre part les sept objectifs d’amélioration fixés pour l’ensemble du système éducatif (lire à ce sujet « Sept objectifs généraux »).

Les DCO seront également chargés du suivi et de l’évaluation des contrats d’objectifs (des établissements scolaires et des centres PMS) mais aussi des dispositifs d’ajustement mis en place au bénéfice des établissements scolaires « en écarts de performance ». Les DZ, eux, auront pour première mission la coordination et la supervision des DCO de leur zone.

Dès la rentrée 2018, un tiers des établissements scolaires entameront l'élaboration de leurs plans de pilotage.
Dès la rentrée 2018, un tiers des établissements scolaires entameront l'élaboration de leurs plans de pilotage.
© Fotolia/Rawpixel et PROF/FWB

Dès que le décret créant ce nouveau corps de 88 DCO et 9 DZ aura été adopté, un appel aux candidats sera lancé. Notre prochain numéro (à paraitre le 11 juin) y reviendra en détail. Fin mars, au moment de boucler cette édition, il était prévu l’entrée en fonction en 2018 d’un maximum de 4 DZ et de 53 DCO. Une formation initiale, suivie par une évaluation, précèdera un stage de deux ans durant lequel DCO et DZ poursuivront leur formation, avant leur désignation.

Parmi les conditions permettant d’accéder à la formation initiale, il faudra être titulaire au minimum d’un grade académique de bachelier ; être nommé ou engagé à titre définitif dans l’enseignement ou dans un centre PMS pour un demi-horaire au moins ; et compter une ancienneté de service de 10 ans au moins. Des dispositions transitoires spécifiques concerneront les membres du Service général de l’Inspection qui se porteront candidats à ces fonctions.

Premiers plans de pilotage à partir de la rentrée 2018

Rappelons que dès la rentrée 2018, un tiers des quelque 2600 établissements scolaires entameront l’élaboration de leur plan de pilotage (les autres suivront en 2019 et 2020). Première étape : un diagnostic collectif établi par l’équipe éducative, au regard des objectifs d’amélioration.

Deuxième étape : la définition d’objectifs spécifiques et pour chacun d’eux l’élaboration d’une stratégie. Le plan d’actions devra  aussi évoquer les pratiques collaboratives, les actions de formation et (quand l’école sera concernée) les actions relatives à la mise en œuvre du nouveau tronc commun.

Troisième étape : le plan de pilotage est soumis au Conseil de participation et organes locaux de concertation, adapté si nécessaire, puis approuvé par le pouvoir organisateur et soumis au DCO.

Quatre : le DCO vérifie si le plan est en cohérence avec les objectifs d’amélioration et avec le diagnostic de l’établissement. Pour vérifier si l’ambition du plan est suffisante, le DCO tiendra compte des ressources et soutiens dont l’établissement dispose.

Cinq : signé par le représentant du pouvoir organisateur le directeur, le  DZ et le DCO, le plan d’actions devient « contrat d’objectifs » conclu pour six ans. L’équipe éducative l’évalue chaque année. Le DCO l’évalue après trois et six ans.

Didier CATTEAU


 

Sept objectifs d’amélioration

Sept objectifs d’amélioration (à l’horizon 2030) sont inscrits dans l’avant-projet de décret. Les établissements scolaires expliqueront dans leurs plans de pilotage comment ils contribueront à les atteindre.

1. Améliorer significativement les savoirs et compétences des élèves.
2. Augmenter la part des jeunes diplômés de l’enseignement secondaire supérieur.
3. Réduire les différences entre les résultats des élèves les plus favorisés et des élèves les moins favorisés d’un point de vue socioéconomique.
4. Réduire progressivement le redoublement et le décrochage.
5. Réduire les changements d’école au sein du tronc commun.
6. Augmenter progressivement l’inclusion des élèves à besoins spécifiques dans l’enseignement ordinaire.
7. Accroitre les indices du bien-être à l’école et du climat scolaire

En regard de chaque objectif figurent un ou plusieurs indicateur(s) et une/des valeur(s) de référence à atteindre en 2030. Ainsi, pour le 6e objectif, l’indicateur est le « pourcentage d’élèves pris en charge dans l’enseignement spécialisé par rapport à la population scolaire totale » et la valeur de référence « revenir à l’horizon 2030 au pourcentage d’élèves pris en charge par l’enseignement spécialisé en 2004 ».

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