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Magazine PROF n°39

 

L'info 

Le plus possible avec le moins possible

Article publié le 31 / 08 / 2018.

Quarante-deux écoles belges du secondaire technique ont participé au 7e concours BElgian Railways Competition for Technicians. Le Prix du Public va à l’École des Arts et Métiers à Erquelinnes (1).

Étienne Philippe enseigne à mi-temps la théorie et la pratique de l’électronique au secondaire supérieur de l’École des Arts et Métiers, à Erquelinnes. En six ans, il a participé avec ses élèves à cinq éditions du concours BERT, organisé par HR Rail, la société qui engage pour les chemins de fer. « Participer, c’est se mesurer aux autres, défendre l’image de son école. Cela procure de la fierté, l’envie de faire de son mieux. C’est l’occasion de motiver les élèves par un projet concret, de leur faire voir certaines facettes du milieu professionnel et de ressentir que l’électronique et l’automatisme sont toujours au gout du jour. Remporter un prix, c’est obtenir la reconnaissance du travail accompli ».

Etienne Philippe : « Le concours BERT est un plus qui permet de concrétiser certaines théories de la discipline ».
Etienne Philippe : « Le concours BERT est un plus qui permet de concrétiser certaines théories de la discipline ».
© PROF/FWB

Sécuriser un quai…

Cette année, le concours visait la sécurisation d’un quai de gare. Les élèves voulaient d’abord ériger des barrières s’ouvrant à l’arrivée du train. « Elles se détériorent vite à cause des intempéries », explique M. Philippe. La 6e électronique de se tourner alors vers un système de prévoyance. Les voies sont divisées, différenciées en zones, équipées de capteurs télémétriques.

Ceux–ci émettent un rayon laser à longue portée. Si une personne le coupe puis se retire, le capteur n’intervient pas. Si la coupure est plus longue, il actionne automatiquement un haut-parleur qui diffuse un message vocal de danger. Si la coupure continue, il envoie un SMS à un agent et signale la zone de l’incident.

« Ce système permet aussi de détecter un bagage qui peut être happé par le passage d’un train, ajoute l’enseignant. De plus, lorsqu’un train quitte une gare, un émetteur à haute fréquence envoie des datas aux gares d’arrivée et de passage : numéro du train, heure probable d’arrivée, quai prévu. Cela active le système. Ceci peut se faire aussi manuellement ».

… à bon marché

Le matériel ? Des capteurs télémétriques, un micro-contrôleur, une carte de communication GSM qui permet la communication entre le micro-contrôleur et le GSM, un émetteur de haute-fréquence, soit un budget d’environ 200 €. « La SNCB rembourse les dépenses jusqu’à 400 €. Mais nous voulons faire le plus possible avec le moins possible : notre école soutient les participations aux concours, mais elle n’a pas énormément de moyens ».

Le concours permet à HR Rail de nouer des contacts avec des écoles. Un ingénieur vient y vérifier le progrès du projet. Cette société vise à trouver de nouvelles idées pour la SNCB, mais aussi à détecter de bons talents.

« L’an prochain, j’essaierai de soigner davantage la présentation orale et de prévoir un résumé en néerlandais, conclut M. Philippe. L’occasion de demander la collaboration de collègues des cours généraux ».

Patrick DELMÉE


(1) Palmarès via https://www.lescheminsdeferengagent.be/Actualites/Les-etudiants-de-RSI-Eupen-remportent-BERT
(2) Infos et contact : https://www.lescheminsdeferengagent.be/Etudiants/BERT-imagine-la-solution-technique-et-gagne

Sus aux Tags !

Le 3 octobre, le coup d’envoi de la 8e édition de BERT (BElgian Railways Competition for Technicians) a été donné. Ce concours met les étudiants au défi de détecter et d’effacer aussi vite que possible les graffitis sur les trains.

HR Rail, en collaboration avec la SNCB, organise chaque année le concours technologique BERT afin de faire découvrir les métiers de la SNCB aux élèves de l’enseignement technique. Le magazine PROF a déjà évoqué des éditions ultérieures (http://www.enseignement.be/index.php?page=27203&id=2520 & http://www.enseignement.be/index.php?page=27203&id=2201)

Le défi de cette année ? Développer une solution technique pour détecter et effacer aussi vite que possible les graffitis des trains afin que les ateliers de la SNCB puissent entreprendre rapidement des actions. Ils devront aussi trouver une manière de retirer les graffitis automatiquement sans endommager la peinture du train.

© Fjumstak

Les écoles intéressées peuvent s’inscrire jusqu’au 15 octobre via https://jobs.sncb.be/event/register/37259 (Infos : railjobs@hr-rail.be).

Les résultats du concours seront connus lors de la finale du 22 mai 2019 au cours de laquelle les écoles sélectionnées présenteront leurs projets.

Chaque année, plus de 1 000 nouveaux cas sont détectés. La suppression des graffitis constitue une activité coûteuse, chronophage et polluante. En 2016, leur effacement a couté 3,6 millions d’euros à la SNCB. En 2017, 4,3 millions d’euros.

Patrick DELMÉE

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