Magazine PROF n°49

Dossier Le chemin de l'école en mode "durable"

Encourager l’usage du vélo

Article publié le 26 / 03 / 2021.
Article paru en ligne uniquement.

Sensible aux enjeux environnementaux et avec une écoteam très active, l’Institut des Dames de Marie, à Woluwe-Saint-Lambert, s’est engagé dans un projet de mobilité active en 2019.

L’ambition du projet est de développer la part du vélo dans les déplacements depuis et vers l’école. « Comme c’est le cas de la plupart des écoles bruxelloises, l’essentiel de nos élèves se rendent à l’école en transports en commun, explique Geoffroy Pijcke, sous-directeur de cet établissement de quelque 700 élèves. Mais bon nombre d’enseignants viennent en vélo. Nous disposions donc d’un noyau déjà sensibilisé à la cause du vélo pour lancer une dynamique ».

La première année, l’école a multiplié les activités, dont un gros évènement, Bike for DDM, qui a amené 400 élèves à faire le trajet de l’école au Parc de Tervuren.

© DDM-Vergote

L’école a été accompagnée par l’ASBL Coren pour développer son Plan de déplacements scolaires (lire Déplacements scolaires : on active… et sur www.coren.be/fr/se-mettre-en-action/bruxelles/plan-de-deplacements-scolaires). L’enthousiasme a très vite été au rendez-vous. Y compris de la part des parents. « Ils ont réagi très positivement. Nous avons une population très locale. Ce n’est donc pas très compliqué pour les élèves de venir en vélo et nous nous sommes équipés d’un vaste parking-vélo sécurisé. »

Pour être en forme et créer du lien

La première année, l’école a multiplié les activités, dont un gros évènement, Bike for DDM, qui a amené 400 élèves à faire le trajet de l’école au Parc de Tervuren. À destination, les élèves ont partagé un gouter (de produits de circuit court, bien sûr) et participé à des activités liées à la mobilité, dont l’actionnement d’un générateur par pédalage. 

« Nous avions réalisé une enquête sur les moyens de déplacements des élèves en 2019, poursuit M. Pijcke. À ce moment-là, ils n’étaient que six à venir en vélo. Aujourd’hui, le parking à vélos est toujours plein. »

Premières conclusions

L’expérience est toujours en cours mais M. Pijcke en retire déjà deux constats. « C’est un combat à mener en permanence. Des élèves très mobilisés, ils arrivent en 6^e, puis ils partent. Il faut veiller en permanence à la reprise du flambeau. »

Enfin, à l’occasion de l’opération Bike for DDM, l’école a constaté qu’une bonne part de ses élèves ne sait pas rouler en vélo. « Celle-là a donc fait l’itinéraire à pied, par un autre trajet. Je voudrais attirer l’attention des écoles fondamentales bruxelloises sur l’importance de l’apprentissage du vélo ».

M.G.