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Magazine PROF n°5

 

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Paroles d’écoles

Article publié le 01 / 03 / 2010.

Deux ou trois fois par an, des enseignants d’écoles rurales partagent leur expérience dans des groupes de parole.

Un lundi ordinaire. Pluvieux, gris et venteux. Dans le préfabriqué surplombant la cour de récréation, dix enseignants de sept écoles fondamentales discutent autour de la table. Au menu : le « chef-d’œuvre » de fin d’école primaire et les « ateliers de lecture verticale ». Aujourd’hui, c’est l’École communale de My, une des trois implantations de l’Ensemble scolaire Ferrières I, qui accueille le groupe « Studio ».

Claudine Lévêque : « Les enseignants ressortent gagnants ».
Claudine Lévêque : « Les enseignants ressortent gagnants ».
© PROF/FWB

Un groupe de parole

Studio ? Créé l’an dernier à l’initiative de la Haute École Blaise Pascal, ce groupe de parole est constitué d’enseignants d’écoles fondamentales du Luxembourg et du sud de la province de Liège, qui accueillent régulièrement ses stagiaires. Chaque journée de travail se déroule dans une école différente. Les membres du groupe observent une séquence didactique dans l’école d’accueil, puis font part de leur expérience personnelle et de suggestions. « La philosophie, explique Yves, un des membres du groupe, c’est de s’enrichir de la pratique de l’autre en observant sur le terrain et en échangeant ». L’initiative de la haute école est d’autant plus intéressante que sa section instituteurs met des stagiaires à disposition des écoles qui participent aux groupes de parole.

Réfléchir à ce qu’on fait

« Les enseignants ont conscience des résultats auxquels ils arrivent, explique Claudine Lévêque, l’animatrice du groupe. Ils apprennent à former une équipe, et ça, c’est important. On part de ce qu’ils font en classe avec les enfants. Le but du jeu n’est pas de copier les autres mais de rester ouvert pour améliorer leur pratique d’enseignant ». Ce travail se fait dans la discrétion et le respect mutuel.

Chacun comprend vite qu’il reçoit d’autant plus qu’il donne, et qu’il n’y a pas qu’une bonne façon de faire. « Ce n’est pas de la formation !, insiste Claudine Lévêque. C’est un dispositif qui permet de réfléchir à ce qu’on fait. Je n’apporte pas la bonne nouvelle ! » Carine, une « récidiviste » – elle était déjà là l’an dernier – exprime son enthousiasme : « Quand on parle, il y a un feeling qui passe entre nous. Ce que j’ai vu, c’est génial parce que je vais partir avec plein d’idées à mettre en place tout de suite ».

Tiens, dehors, la pluie a cessé. Chacun rentre chez soi avec le sentiment d’avoir gagné quelque chose…

É. G.

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