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Magazine PROF n°19

 

Dossier Inspecteurs et conseillers pédagogiques :
          différents mais complémentaires

Un partenariat : les groupes de travail CE1D

Article publié le 01 / 09 / 2013.

Inspecteurs, conseillers pédagogiques, enseignants ont des missions séparées. Pour construire le Certificat d’enseignement du 1er degré secondaire (CE1D), ils dialoguent de façon riche, constructive et complémentaire. Témoignages au sein du groupe de travail Mathématiques.

Martine Machtelings est d’abord devenue inspectrice du réseau de la Fédération Wallonie-Bruxelles, « pour faire profiter les jeunes enseignants de mon expérience et de mes conseils ». Lors de la réforme, elle était de ceux qui ont abandonné avec difficulté leur rôle de conseiller pédagogique (CP). « Le décret permet encore de donner des conseils. Par ailleurs, je mets aussi mon expérience à profit dans des groupes de travail comme le groupe mathématiques du CE1D ». Pour elle, cette épreuve permet aux enseignants d’orienter la manière d’évaluer leurs élèves, de donner plus d’équité et d’objectivité à leurs résultats. « Tous les membres de notre groupe fonctionnent sur pied d’égalité, pour créer l’épreuve et en analyser les résultats. Les inspecteurs et les conseillers pédagogiques ont sans doute plus de recul : ils pourront juger si une question est trop simple ou trop compliquée, ou liée à un contexte particulier élève-enseignant ».

Du feed-back

Repéré en raison de ses nombreuses participations aux congrès de la Commission Internationale pour l’Étude et l’Amélioration de l’Enseignement des Mathématiques (Cieaem) ou de la Société Belge des Professeurs de Mathématique d'expression française (SBPMef), René Scrève est conseiller pédagogique depuis 2009, pour le Cpeons. « Ainsi, je peux analyser les conditions de l’enseignement des mathématiques, et les améliorer ». Une partie de son travail se consacre au groupe de travail CE1D. Il y apporte des questions, souvent utilisées pour ses anciens élèves, et, après l’épreuve – confidentialité oblige – du feed-back émanant d’enseignants de son réseau. Il aimerait être de ceux qui créeront des pistes didactiques au départ des résultats des CE1D : « Résoudre et apprendre à résoudre des problèmes, c’est motivant ! »

Un bon ménage

À côté de son boulot d’enseignante, Francine Cordier était maitre de stage en haute école. En 2007, sa candidature comme conseillère pédagogique a été retenue. « J’ai conservé un cumul de 20 \% comme maitre de stage. Participer au groupe de travail me permet d’insister sur la formulation des évaluations et sur l’attention aux consignes : les stagiaires et les enseignants sont en général à l’écoute ». Selon elle, il faut veiller à ce que les inspecteurs ne prennent pas l’emprise sur les conseillers pédagogiques : « En général, cela se passe bien ». C’est l’idée de transmission qui a poussé Mme Cordier à travailler comme conseillère pédagogique. « Et j’ai connu les mathématiques traditionnelles et la mise en place des moderne. C’est un plus ».

En aval

Isabelle Petit a travaillé comme institutrice et directrice, avant d’obtenir une licence en Sciences de l’éducation. Formatrice depuis quatre ans à l’Institut de la Formation en cours de carrière, elle s’est spécialisée dans le renforcement mathématique et la liaison primaire-secondaire. « Le boulot de directrice laisse peu de place à la pédagogie. L’IFC me permet un retour vers ce domaine, vers la prise de recul, l’analyse et la transmission aux adultes, avec une motivation qui va grandissant ». Elle ne participe pas au groupe de travail, mais avec son équipe, elle analyse cette épreuve. « Nous y puisons notre inspiration pour construire nos formations. Par exemple, le module Analyser l’erreur part des erreurs récurrentes des élèves au CE1D pour construire des parcours pédagogiques ».