Magazine PROF n°34
Dossier Le passage en secondaire : rupture ou transition ?
On sent l’envie de prendre leur envol
Article publié le 01 / 06 / 2017.
Fraichement agrégée de l’enseignement secondaire inférieur en anglais et néerlandais, Tyffanie Muller a donné cours dans le 1er degré du secondaire et en 5e et 6e primaire.
« En formation initiale, le cours Enseignement de l’anglais dans le fondamental (trois crédits) m’a informée sur les pratiques pédagogiques, les centres d'intérêts des enfants, explique-t-elle. J’ai assisté à des leçons modèles, analysé les méthodes et activités proposées. Et préparé des leçons virtuelles, analysées ensuite. Mais, même si c’est possible, les étudiants ne font pas de stages dans le primaire ».
Un professeur d’anglais lui servira de guide. « En 5e-6e primaire, les socles de compétences le précisent : les éléments grammaticaux et lexicaux ne peuvent pas être évalués de manière spécifique, précise Mme Muller. Pour donner aux enfants le gout de la langue anglaise, j’utilise des moyens ludiques : chansons, memory games,… Je propose de petites lectures, je contrôle l’apprentissage du vocabulaire… Ils ont vraiment envie d’apprendre et s’acharnent en cas de difficultés ».
« Dans le secondaire, je passe à l’apprentissage systématique du vocabulaire, à la grammaire pure et dure, à des lectures à effectuer à domicile… »
Trop brusque pour les élèves, la transition ? « C’est vrai qu’ils sont souvent stressés car on leur a mis des idées en tête sur le secondaire. Mais, en 6e primaire, beaucoup d’élèves mûrissent. On sent l’envie de prendre leur envol ».
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