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Magazine PROF n°9

 

Dossier L'art à l'école

À l’aise dans la communication

Article publié le 01 / 03 / 2011.

Françoise Lambert et Philippe Toussaint enseignent les arts plastiques et l’art dramatique à Marche-en-Famenne, à des élèves des 2e et 3e degrés du général, en option éducation artistique-arts d’expression.

La scénographie d’un spectacle théâtral est en chantier à Marche-en-Famenne.
La scénographie d’un spectacle théâtral est en chantier à Marche-en-Famenne.
© Françoise Lambert

PROF : Quel est le menu de cette option ?
Françoise Lambert et Philippe Toussaint :
Il s’agit d’abord, en 3e-4e, de faire acquérir la grammaire et les techniques propres aux langages de quatre ateliers : musique, audiovisuel, arts plastiques et arts dramatiques. Au 3e degré, ces deux derniers ateliers sont mis au service de créations collectives: en 5e, un spectacle présenté lors d’un festival international de théâtre et en 6e, un autre spectacle théâtral imaginé, écrit, mis en scène et « habillé » par le groupe. Il est présenté à l’école et en tout public.

Qu’est-ce qui motive vos élèves ?
F. L. et Ph. T. :
Certains débarquent dans la foulée du cours d’éducation artistique proposé au 1er degré et de la vision du spectacle des sixièmes. D’autres sont poussés par les parents qui voient là un moyen de donner à leur adolescent motivation et confiance en lui. Certains y viennent pour esquiver d’autres options jugées plus exigeantes. Sans percevoir que le projet demandera rigueur et une grande disponibilité.

Quels sont vos objectifs ?
Ph.T. :
Soyons clairs, il s’agit d’enseignement général préparant aux études supérieures, même si quelques élèves tentent ensuite de pousser la porte de l’enseignement supérieur artistique. Mon ambition, c’est de leur apprendre à réfléchir à ce qui est en jeu derrière la comédie humaine au cœur de toute fiction. Et puis, surtout, il s’agit de les amener à être à l’aise dans la communication. Sur le plan individuel, se mettre en jeu devant ses pairs, puis devant un public plus large, implique de dépasser ses appréhensions ; la prise de parole au quotidien s’en trouve facilitée. À cela s’ajoute un travail sur les valeurs : créer puis réaliser ensemble ce type de projet nécessite respect des opinions et des limites de chacun, disponibilité, humour. Bref, un véritable apprentissage du travail d’équipe, chacun formant une pièce indispensable du puzzle. L’évaluation ne porte que sur ce qui est quantifiable et objectif : présence au cours, participation à l’élaboration du texte,…

F.L. : Si la réalisation de projets collectifs, en particulier de la scénographie en 6e, permet d’appliquer des notions acquises (étude des couleurs, perspective,…), elle est surtout prétexte à une analyse réflexive personnelle et collective sur la prise de responsabilités, sur les difficultés et sur les solutions élaborées,… Des compétences transversales utiles, notamment dans les études supérieures.

Collaborez-vous avec les enseignants d’autres branches ?
F. L. et Ph. T. :
Trop peu : le fait que les élèves viennent d’options et de classes différentes ne facilite pas les choses. Restent les échos classiques : il/elle a changé. Les voir monter sur les planches amène une perception différente des élèves. Et c’est un fait : la force du projet collectif amène ces jeunes à s’impliquer et à développer davantage d’énergie.

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