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Magazine PROF n°25

 

Dossier Neurosciences et éducation : un dialogue en construction

Complément bibliographique

Article publié le 01 / 04 / 2015.

En complément au dossier publié dans le numéro de mars-avril-mai 2015 de PROF, le magazine des professionnels de l’enseignement (n°25), on trouvera ici l’ensemble des sources consultées lors de son élaboration.

© Fotolia/Curva Bezier

I. Livres

● Comprendre le cerveau : Vers une nouvelle science de l'apprentissage, Éditions OCDÉ, 2002.
http://bit.ly/1EtwyYB (version pdf payante, lecture gratuite).
« Ce livre examine comment les nouvelles connaissances scientifiques sur le fonctionnement du cerveau peuvent aider les éducateurs et les responsables politiques dans l’élaboration de méthodes d’apprentissage et des politiques plus efficaces. Cette nouvelle « science de l’apprentissage » nous permet d’envisager des stratégies pour améliorer l’enseignement de la lecture et des mathématiques, et analyse la distinction entre inné et acquis dans l’apprentissage et dans le développement du cerveau. Cet ouvrage souligne l’importance d'une approche pluridisciplinaire faisant intervenir les enseignants, les professions médicales et les chercheurs ».

● Comprendre le cerveau : Naissance d'une science de l'apprentissage, Éditions OCDÉ, 2007.
http://bit.ly/1DDrBMk (version pdf payante, lecture gratuite).
« Cet ouvrage est une lecture essentielle pour tous ceux que la question de l’éducation intéresse, qu’il s’agisse de parents, d’enseignants, d’apprenants ou de responsables politiques. Ce livre pourra confirmer et éclairer ce qu’ils savent déjà d’expérience, mais il ménage également des surprises. L’un des objectifs de Comprendre le cerveau est d’encourager le dialogue entre les éducateurs et les chercheurs en neurosciences. Il s’agit de voir ce que chacun peut apporter à l’étude du processus d’apprentissage. Un effort international et transdisciplinaire contribuera de manière décisive au traitement des problèmes récurrents dans le domaine de l’éducation ».

● DEHAENE S. (sous la direction de), Apprendre à lire. Des sciences cognitives à la salle de classe, éd. Odile Jacob (coll. Sciences), 2011.
« Comment faisons-nous pour lire ? Au cours des vingt dernières années, la recherche scientifique sur le cerveau et la lecture a progressé à grands pas. Nous disposons aujourd’hui d’une véritable science de la lecture. Toutefois, ces recherches restent méconnues du grand public et, surtout, des premiers concernés : les parents et les enseignants des enfants des écoles primaires ».
« Nous avons écrit ce livre avec un objectif bien précis : que les connaissances scientifiques sur les neurosciences cognitives de la lecture soient diffusées et mises en pratique dans les écoles »
.

● DEHAENE S. (sous la direction de), Le Code de la conscience, éd. Odile Jacob (coll. Sciences), 2014.

● EDELMAN G.M., La science du cerveau et la connaissance, éd. Odile Jacob, (coll. Sciences), Paris, 2007.
Prix Nobel de physiologie et de médecine, Gerald M. Edelman est directeur du Neuro-sciences Institute, à La Jolla, en Californie, président de la Neurosciences Research Foundation et chef du département de neurobiologie du Scripps Research Institute.
Dans la préface de ce livre consacré à la conscience, il décrit son propos : « Premièrement, je soutiendrai l’idée qu’un grand nombre de conséquences importantes s’ensuivent si nous montrons de quelle manière la conscience est fondée sur l’action du cerveau. Ce faisant, je supposerai que nous comprenons bel et bien ce fondement et je développerai les implications de cette compréhension. Puis je décrirai certaines des caractéristiques essentielles du cerveau et les concepts nécessaires pour comprendre comment il fonctionne. Munis de cette description, nous pourrons aborder la conscience elle-même. Nous serons alors en position de revenir aux conséquences pour la science et la connaissance humaine qu’a notre compréhension des bases de la conscience ».
L’auteur développe l’idée que la conscience est le fruit de millions d’année d’évolution. Selon ce « darwinisme neural », la dynamique cérébrale fait naitre la conscience…

● FAVRE D., Transformer la violence des élèves. Cerveau, motivations et apprentissage, éd. Dunod (coll. Enfances), 2e édition, 2013.
« Comment un enfant, dont la curiosité semble insatiable, peut-il devenir un adolescent recherchant dans la violence envers autrui la satisfaction qu'il ne trouve plus à travers les apprentissages ou la rencontre avec les autres ? Pour répondre à cette question et aider réellement les jeunes, Daniel Favre montre d'abord comment fonctionne le cerveau dans toutes ses dimensions cognitive, mais aussi et surtout affective : comment s'enracinent les peurs, comment se fabriquent les besoins d'être le plus forts, d'obtenir un plaisir immédiat. Plus que les autres, les adolescents violents ont besoin de certitudes, alors que le monde d'aujourd'hui demande d'être à l'aise avec l'incertain. Le bilan de dix ans de recherches menées par l'auteur sur la prévention de la violence montre que les enseignants, tant au primaire qu'au secondaire, peuvent efficacement aider les jeunes à transformer leur violence en un désir d'apprendre renouvelé. L'auteur propose en ce sens six outils théoriques et pratiques… »

Un site internet accompagne et complète l’ouvrage :
http://www.transformerlaviolencedeseleves.com

Par ailleurs, on peut télécharger une conférence intitulée « Comment l’élève apprend » que Daniel Favre a donnée lors d’un séminaire des inspecteurs de l’académie de Versailles, le 18/11/2010.
https://eed.ac-versailles.fr/IMG/pdf/comment_l_eleve_apprend_Presentation_Daniel_Favre_18-11-2010.pdf

● FAYOL M., L’acquisition du nombre, éd. PUF (coll. Que sais-je - n°3941), 2e éd., 2013.
« Les savoirs et les savoir-faire mathématiques chez l’enfant comme chez l’adulte font ainsi l’objet, depuis une vingtaine d’années, d’une attention particulière en psychologie cognitive et en neuropsychologie. Ces recherches nous font découvrir les mécanismes que nous mettons tous en œuvre lorsque nous affrontons des situations mathématiques. En s’appuyant sur les résultats les plus récents et grâce au récit des expériences menées auprès des enfants, cet ouvrage nous invite à repenser la manière d’aborder la pédagogie du nombre ».
On peut notamment lire que « la connaissance verbale du comptage peut faire illusion quant aux compétences réelles des enfants, particulièrement entre 3 et 6 ans. C’est ce qui a conduit à explorer de manière plus précise les relations entre langage et capacités numériques chez les jeunes enfants et les pratiques correspondantes, notamment celles de dénombrement ».

● FIORI-DUHARCOURT N., ISEL F., Les neurosciences cognitives, éd. Armand Collin (coll. Cursus Psychologie), 2e édition, Paris, 2012.
« Cet ouvrage s’adresse aux étudiants de licence et de master de psychologie. Il s’agit d’un manuel court, limité aux notions de base et aux résultats essentiels dans le domaine des neurosciences cognitives, utiles à tout étudiant de psychologie. Limité aux neurosciences cognitives, c’est-à-dire aux bases cérébrales de la cognition, il ne couvre en aucun cas l’ensemble du programme de neurosciences du cursus de psychologie. En outre, tous les aspects de la cognition ne sont pas abordés ».

● HOUDÉ O., Apprendre à résister, éd. Le Pommier (coll. Essais et documents), Paris, 2014.
« Comment apprend-on ? Et peut-on améliorer les processus d’apprentissage ? Après Piaget, Olivier Houdé a élaboré une théorie révolutionnaire pour décrire l’apprentissage, notamment chez l’enfant. À l’aide de l’apport conjugué de la psychologie et des neurosciences, il a isolé une fonction essentielle du cerveau : la résistance cognitive ! Piaget avait mis en évidence deux étapes, l’instinct ou l’intuition et la réflexion logique. Mais pour mettre en œuvre la réflexion il faut d’abord inhiber l’instinct. Cette capacité, clairement localisée dans le cerveau, peut être entraînée. Olivier Houdé nous explique la genèse de cette découverte au travers de nombreux exemples chez les bébés, les enfants et les adolescents. Et nous montre comment on peut la mettre en œuvre pour améliorer l’apprentissage, à tout âge ! »

● JEANNEROD M., La Fabrique des idées, éd. Odile Jacob (coll. Sciences), Paris, 2011.
Marc Jeannerod est professeur émérite de physiologie à l’université Claude-Bernard de Lyon et fondateur de l’Institut des sciences cognitives. Il évoque ici une vie de recherches sur le cerveau et l’esprit : ses premiers travaux, ses théories concernant l’action et la volonté, notamment. Il retrace aussi la révolution cognitive en France et s’explique aussi sur ses échanges constants avec la philosophie ou encore ses rapports avec la psychanalyse.
Un livre intéressant à propos de l’épistémologie des neurosciences et de la neuropsychologie, qui, en entrant au laboratoire, n’est plus seulement clinique mais aussi expérimentale.

● MASMOUDI S. & NACEUR A. (sous la direction de), Du percept à la décision. Intégration de la cognition, l'émotion et la motivation, éd. De Boeck Université (coll. Neurosciences & cognition), 2010.
« Depuis longtemps cette question taraude les psychologues de la cognition. Partant de ce questionnement, Du percept à la décision cherche à rendre compte des progrès réalisés ces dernières années pour mieux comprendre nos activités cognitives quotidiennes, à la lumière des connaissances nouvelles et actualisées sur l’implication de la modulation émotionnelle et motivationnelle ».
« Il propose ainsi un nouveau paradigme PCD (Percept-Concept-Décision) et une nouvelle formule de l’esprit CEM (Cognition-Émotion-Motivation), permettant de rattacher le traitement de l’information aux divers contextes de la vie de tous les jours et de rendre compte des rôles que jouent l’émotion et la motivation ».
« Outre la qualité novatrice de son approche, la richesse de cet ouvrage tient également à son caractère multidisciplinaire. En effet, par la diversité des horizons dont ils sont issus, d’éminents chercheurs tels que Baddeley, Rimé, Reeve et Lafortune, réunis pour la première fois dans un ouvrage francophone, offrent par leur contribution une ouverture sur d’autres disciplines d’intérêt applicatif comme les sciences de l’éducation, les sciences affectives, l’intelligence artificielle ».

C’est notamment dans cet ouvrage que Daniel Favre développe sa théorie de la motivation (au chapitre 8, intitulé « De la perception à l'apprentissage : trois systèmes de motivation en interaction »), qui fait l’objet des pages 24-25 de notre dossier).

● STORDEUR J., Comprendre, apprendre, mémoriser. Les neurosciences au service de la pédagogie, éd. De Boeck (coll. Outils pour enseigner), 2014.
« La médecine a fait d’énormes progrès quand les médecins ont essayé de comprendre le fonctionnement du corps humain. La pédagogie ne pourrait-elle pas faire des progrès en essayant de comprendre le fonctionnement du cerveau ? »
« La première partie de cet ouvrage expose quelques données de base à propos du fonctionnement neuronal et propose quelques règles de méthodologie élémentaire qui en découlent. La seconde partie approfondit quelques domaines spécifiques comme la perception, les représentations, le langage, la lecture, la numération, la motivation… en s’appuyant aussi sur des données de la recherche en neurosciences ».
« La troisième partie propose quelques démarches pédagogiques en cohérence avec les hypothèses dégagées et qui font la preuve de leur efficacité dans les classes qui les pratiquent au jour le jour »
.

Dans le cœur de ce livre, Joseph Stordeur (interviewé en page 21 de notre dossier) développe six hypothèses méthodologiques découlant de la connaissance du fonctionnement neuronal :
- tous les enfants peuvent apprendre les compétences de base de l’enseignement fondamental ;
- un réseau neuronal ne devient fonctionnel que s’il est sollicité adéquatement ;
- une connaissance ne peut devenir savoir que si les réseaux neuronaux spécifiques de celle-ci ont été sollicités ;
- une sollicitation importante (au-delà d’un certain seuil) est nécessaire pour commencer à construire des traces mémorielles du savoir compris ;
- une sollicitation répétée à plus ou moins long terme est indispensable pour consolider les traces en construction ;
- les savoirs et savoir-faire se construisent progressivement par essai et erreur jusqu’à devenir automatiques (et plus ou moins inconscients).

● TOSCANI P., Apprendre avec les neurosciences. Rien ne se joue avant 6 ans, éd. Chronique sociale (coll. Pédagogie/Formation), 2e édition, 2013.
http://bit.ly/1CA4foZ
« Les neurosciences sont à la mode. Comme tout phénomène de mode, il présente des avantages et des inconvénients. Les enseignants désespérément à la recherche de méthodes ou de recettes applicables sur le champ ne trouveront rien dans les neurosciences qui pourra les satisfaire dans l'immédiat. Ils seront peut-être même déçus ».
« En effet les neurosciences ne sont ni une méthode, ni une recette. C'est un ensemble de disciplines qui participent à la connaissance de l'Homme, de son fonctionnement cognitif. »
« Aucun exercice ‘d'application des neurosciences’ ne saurait être efficace si les élèves ne comprennent pas eux-mêmes l'enjeu de cette connaissance neurologique. Comprendre comment son cerveau fonctionne fait partie de ce que l'on pourrait appeler une ‘hygiène de vie cognitive’. Un enfant peut comprendre pourquoi il est important de se nourrir, de prendre soin de son corps, d'apprendre, il est tout aussi important qu'il connaisse le fonctionnement de son cerveau pour étayer sa façon d'apprendre. [...] »

« Nous devons cesser de regretter des élèves qui n'existent plus. Nous vivons une époque spectaculaire en termes d'évolution technologique et numérique. Les connaissances les plus extraordinaires sont à la portée d'un clic. Nos élèves aiment apprendre. Vivons avec eux l'expérience de modifier nos habitudes professionnelles et nos représentations. Ce sont eux qui construiront le monde de demain. Faisons ensemble le chemin vers les neurosciences en transférant ce qu'elles nous apportent dans la pratique d'enseignement ».

II. Articles

● ANSOUR A., « Semaine du cerveau : Dehaene ouvre un site pour les enseignants », article publié dans la rubrique L’expresso du site Le café pédagogique,  13/3/2014.
http://bit.ly/1H2rWce

● ANSOUR A., « Des sciences cognitives à la classe : entretien avec Olivier Houdé », article publié dans la rubrique L’expresso du site Le café pédagogique,  24/3/2014.
http://www.cafepedagogique.net/searchcenter/Pages/Results.aspx?k=neurosciences

● BRAULT-FOISY L.-M. & MASSON S., « Apprendre les sciences, c'est apprendre à inhiber ses conceptions antérieures? », dans Spectre, revue de l’Association pour l’enseignement de la science et de la technologie au Québec, volume 40 (n°2), décembre 2010, pp. 30-33.
http://bit.ly/1B7SNhu

● BRAULT-FOISY L.-M., LAFORTUNE S. & MASSON S., « La neurodidactique des sciences » dossier par dans Spectre, revue de l’Association pour l’enseignement de la science et de la technologie au Québec, volume 42 (n°2), novembre 2012.
http://bit.ly/1CPWtL0

● BRISSIAU R., « Le nombre à l’école maternelle : des changements en vue, mais dans quel sens ? » article publié dans la rubrique L’expresso du site Le café pédagogique,  16/3/2012.
http://bit.ly/1FEp9lv

● DARDENNE L., « Il reste grand, le mystère du cerveau », entretien avec le Professeur Steven Laureys, responsable du Coma Science Group, Service de neurologie au CHU de Liège, dans La Libre Belgique, jeudi 15 janvier 2015, p. 30.

● DORTIER J.-F. (dossier coordonné par), « Comment pensons-nous ? Révolution dans les sciences de l’esprit », dans Sciences humaines, n°248, mai 2013, pp. 32-53.
« Autrefois, on parlait de ‘l’esprit ou de la ‘raison’ pour qualifier des aptitudes humaines à penser. À partir du XIXe siècle et durant une bonne partie du XXe siècle, le terme ‘intelligence’ s’est imposé. Aujourd’hui, on parle plutôt de ‘cognition’. La cognition recouvre toutes les opérations mentales – perception, mémoire, apprentissage, conscience, langage – qui forment le socle de nos pensées. ».
« Pour étudier les facettes de cette cognition, les sciences cognitives avaient donc appris à se méfier des ‘grandes théories
prétendant englober dans ses filets l’ensemble des processus mentaux. Plus précisément, il semblait que l’impérialisme neuroscientifique avait fait son œuvre et qu’il lui revenait de donner l’alpha et l’oméga des phénomènes mentaux ».
« Or, depuis peu, les choses sont en train de changer. Certains parlent même d’une ‘révolution’ dans la cognition. En effet, de nouveaux modèles de l’esprit apparaissent qui ne mettent plus les neurosciences et la mécanique cérébrale au cœur de la cognition. Provenant de la psychologie ou des sciences cognitives, elles réaffirment leur prétention à expliquer le fonctionnement de la pensée ».
« L’une de ces théories – celle du ‘cerveau statisticien’ – envisage l’esprit comme une machine à anticiper et à faire des hypothèses. Une autre considère
que les analogies sont un processus central de la pensée. Dans la théorie de ‘l’équipe de rivaux’, les processus mentaux sont comme les services d’une grande entreprise, coopérant et rivalisant sous l’autorité d’un chef: la conscience ».

Sommaire du dossier :

- DORTIER J.-F., « Balade parmi les théories de l'esprit » ;
- DORTIER J.-F., « Penser, c'est prédire » ;
- EAGLEMAN D., « Le cerveau, une équipe de rivaux » ;
- DORTIER J.-F. (propos recueillis par), « Rencontre avec Douglas Hofstadter et Emmanuel Sander : L'analogie est le cœur de la cognition » ;
- MOLÉNAT X., « Les neurosciences, un empire… contesté ».

● FAVRE D. & REYNAUD C., « Des représentations-obstacles à prendre en compte dans la formation aux métiers de l'enseignement », dans le dossier « Réforme curriculaire et statut des disciplines : quels impacts sur la formation professionnelle à l'enseignement ? » paru dans Éducation & Francophonie, revue scientifique virtuelle publiée par l’Association canadienne d’éducation de langue française, Volume XXVIII, n°2, automne-hiver 2000, pp. 164-187.
http://bit.ly/1BmlhEn
« Les modifications profondes des enjeux dans notre société et le caractère imprévisible de son évolution contraignent le monde de l’éducation à des mutations. Quatre représentations que nous avons identifiées chez les enseignants semblent s’opposer à l’évolution de leur métier ».
« Une de ces représentations conduit à ne pas centrer prioritairement l’apprentissage sur l’acquisition de concepts. Une deuxième amène à confondre la logique de contrôle de l’apprentissage avec la logique de régulation de celui-ci. Une troisième sépare processus cognitifs et processus émotionnels comme deux phénomènes distincts. Une dernière correspond à une difficulté pour concevoir la sécurité en dehors de la stabilité des connaissances. »
« Si, comme l’indiquent explicitement les nouvelles missions assignées aux enseignants, ‘on’ souhaite que les élèves puissent devenir aptes toute leur vie à faire évoluer leurs connaissances, n’est-il pas nécessaire que la formation des enseignants se fixe comme objectif pédagogique le franchissement de ces quatre représentations-obstacles? Un dispositif de formation qui viserait un tel objectif devrait nécessairement comprendre un débat visant à expliciter les valeurs qui sous-tendent ces nouvelles finalités de l’enseignement : ces valeurs devraient être confrontées avec celles qui sont associées aux représentations-obstacles que nous avons désignées et avec celles que véhicule la société marchande actuelle ».

● FOURNIER M., « Enquête sur la neuropédagogie », dossier paru dans Sciences humaines, n°241, octobre 2012, pp. 48-53.

● GAUSSEL M. et REVERDY C., « Neurosciences et éducation : la bataille des cerveaux », dans Dossier d'actualité Veille et Analyse, n°86, septembre 2013.
http://bit.ly/1EXDhZ6
Les deux auteures de ce dossier de 40 pages sont chargées d’étude et de recherche au service Veille et Analyses de l’Institut Français de l’Éducation (IFÉ), une composante de l’École normale supérieure de Lyon. L’IFÉ, qui a pris le relai de l’Institut national de recherche pédagogique, est une structure nationale (française) de recherche, de formation et de médiation des savoirs en matière d’éducation.
« Les débats houleux entre neurosciences et éducation existent depuis quelques décennies, mais prennent un nouveau tournant depuis les progrès considérables faits en imagerie cérébrale. Ces techniques produisent aujourd'hui de fascinantes images d'un cerveau qui semble s'activer sous l'effet de la pensée. Qu'en est-il réellement ? Quelles sont les avancées dans ce domaine qui intéressent directement l'éducation et les élèves ? Comment peut-on appliquer ces résultats en salle de classe ? »
« Ce Dossier d'actualité n° 86 de septembre 2013 aborde la manière dont les neurosciences appréhendent l'apprentissage, notamment à travers les recherches qui portent sur le développement cognitif des enfants. Au cœur de domaines très divers comme la biologie, la psychologie, la médecine, l'informatique, la sociologie ou la philosophie, les études sur le cerveau apportent des éléments de réponse aux mécanismes de construction des connaissances par les élèves, des pistes de recherche sur l'origine de certains troubles de l'apprentissage et permettent d'envisager les enjeux liés à la petite enfance sous un nouvel angle ».
« Nous évoquons également dans ce dossier les répercussions issues de la fascination et du pouvoir ‘scientifique’ qu'exerce la neuro-imagerie sur le public, les enseignants et les décideurs, avec par exemple la volonté de certains neuroscientifiques de transférer les résultats de leurs recherches en salle de classe et de former les enseignants aux méthodes pédagogiques les plus efficaces. Cette « neurophilie » peut également être à l'origine de mauvaises interprétations des résultats de recherche, appelées ici neuromythes ».

Plusieurs articles de blog liés au dossier approfondissent des aspects techniques (neuromythes, techniques d’imagerie cérébrale,….) ou illustrent le propos des auteures.

● GOIGOUX R., « Apprentissage de la lecture : opposer méthode syllabique et méthode globale est archaïque », publié le 31/12/2013 sur le site du journal Le Monde.
http://bit.ly/1ExH40X
Roland Goigoux, professeur des Universités à Clermont-Ferrand, a publié cet article en réponse à une tribune publiée le 22/12/2013 par Stanislas Dehaene (professeur de psychologie cognitive expérimentale au Collège de France) dans Le Monde, et intitulée « Enseigner est une science » (disponible uniquement aux abonnés).

● HINTON C. & FISCHER W.F., « Perspective développementale et biologique de l’apprentissage », dans Comment apprend-on ? La recherche au service de la pratique, éd. OCDE, 2010.
http://bit.ly/1EtwyYB
Christina Hinton et Kurt Fischer analysent l’influence des interactions de la génétique et de l’expérience sur le développement cérébral et l’empreinte physique que les expériences d’apprentissage laissent sur la structure du cerveau. Ils mettent ensuite en lumière les interactions du tandem cognition/émotion ».
« Ce chapitre fait le point sur les recherches consacrées au cerveau et aux mécanismes cérébraux d’acquisition des compétences scolaires fondamentales, notamment le langage, la lecture, l’écriture et les mathématiques, et analyse leur développement atypique. Alors que le cerveau est biologiquement programmé pour l’acquisition du langage, la capacité de lecture et d’écriture se construit au fil du temps et s’accompagne de toute une série de modifications neuronales. Cette capacité varie en outre en fonction de la langue. De même, la construction des circuits neuronaux impliqués dans l’acquisition des compétences mathématiques est dictée par les méthodes pédagogiques mises en œuvre ».
« La recherche neuroscientifique corrobore les principales conclusions des études consacrées à l’apprentissage, notamment sur l’importance des caractéristiques individuelles et la nature essentiellement sociale de l’apprentissage humain. Cela signifie que les environnements d’apprentissage doivent intégrer une multitude de moyens de représentation, d’évaluation et d’engagement personnel ».

● LUBIN A., LANOË C., PINEAU A., ROSSI S., « Apprendre à inhiber : une pédagogie innovante au service des apprentissages scolaires fondamentaux (mathématiques et orthographe) chez des élèves de 6 à 11ans », dans Neuroéducation, décembre 2012, volume 1, n°1.
http://bit.ly/1bnAq22
« Certaines situations scolaires sont source de conflit cognitif entre deux savoirs ; des connaissances nouvelles interférant avec des connaissances anciennes. Pour surmonter ce conflit, l’élève doit inhiber la stratégie apprise antérieurement, devenue inefficace, au bénéfice d’une nouvelle stratégie pertinente. Certains blocages, erreurs ou difficultés des élèves nous ont incitées à transférer au monde de la classe des outils centrés sur l’apprentissage à l’inhibition, déjà éprouvés en laboratoire à l’aide de techniques comportementales et d’imagerie cérébrale ».
« Ce projet a pris forme dans le cadre d’un partenariat scientifique entre l’Inspection Académique du Calvados (France) et le Laboratoire de Psychologie du Développement et de l'Éducation de l'enfant (LaPsyDÉ) »
que nous décrivons brièvement en page 27 dans notre dossier.

● MASSON, S., « Cerveau, apprentissage et enseignement. Mieux connaître le cerveau peut-il nous aider à mieux enseigner ? », dans Éducation Canada, septembre 2014.
http://www.associationneuroeducation.org/articles/2014/9/25/cerveau-apprentissage-et-enseignement-mieux-connatre-le-cerveau-peut-il-nous-aider-mieux-enseigner
Voir aussi http://www.associationneuroeducation.org
« Au cours des dernières années, trois grandes découvertes sont venues renforcer la pertinence de s’intéresser au cerveau en éducation. La première : l’apprentissage modifie l’architecture du cerveau. À l’aide de l’imagerie cérébrale, il est donc possible d’identifier les changements cérébraux découlant des apprentissages scolaires. La seconde : l’architecture cérébrale des apprenants influence significativement leurs apprentissages. Mieux connaître l’architecture cérébrale des élèves pourrait donc nous aider à mieux comprendre les contraintes biologiques liées aux apprentissages scolaires. La troisième : l’enseignement influence les effets de l’apprentissage sur le cerveau. Ainsi, deux types d’enseignement peuvent avoir des effets différents sur le développement du cerveau des élèves. Ces trois découvertes appuient l’idée selon laquelle mieux connaître le cerveau des apprenants peut nous apporter des indices pour mieux enseigner ».

● MONNIN C., « De jeunes cerveaux à formater. Contre la neuroéducation », dans Argument (revue publiée par les Presses de l'université Laval de 1998 à 2011 et maintenant publiée par les Éditions Liber), volume 13, n°1, automne 2010 - hiver 2011.
http://bit.ly/1CSKDJF
Comme son titre l’indique, cet article est une critique des travaux  menés notamment par Steve Masson et les chercheurs du Laboratoire de neurodidactique des sciences de l’Université du Québec à Montréal, qui ont publié une réplique dans le numéro suivant de la même revue, intitulée « Soutenir mes élèves et outiller les enseignants. Pour la neuroéducation » (lire ci-dessous).

● NAVARRE M., « Réfléchir, c'est résister à soi-même - Rencontre avec Olivier Houdé », interview à lire dans Sciences Humaines, n°265, décembre 2014.
http://bit.ly/1EzYt7z (début de l’article)

● « Neurosciences et pédagogie : éclairages et recherches, apprentissages, difficultés spécifiques », dossier paru dans Prismes, revue pédagogique de la Haute école de pédagogie du canton de Vaud (Suisse), n° 12, mai 2010.
http://bit.ly/1ymkE1w
« Dans son numéro 12, Prismes fait le point sur les recherches récentes qui ont tant révélé́ sur le cerveau et que la pédagogie ne saurait ignorer les perspectives ainsi ouvertes ».
« Lors d’un entretien avec Antonio R. Damasio, professeur à l’université́ de Caroline du Sud, de passage à Lausanne, les liens indissociables entre neurosciences et apprentissages ont été́ évoqués. Il affirme que
l’éducation et les neurosciences sont partenaires. Toutefois, certaines connaissances, un peu rapidement vulgarisées, pourraient conduire à des interprétations infondées, d’où l’importance de développer la formation des enseignants dans ce domaine. D’autres apports touchent à l’anxiété́ sociale, l’hyperactivité́, la dyslexie ».

● PEYRIÈRES C., « Comment se construit votre cerveau », dans Science & Vie Junior, n°307, avril 2015.
Un dossier de dix pages découpé en quatre tranches de vie (avant la naissance, de 0 à 12 ans, de 12 à 25 ans et après 25 ans). Destiné aux 12-18 ans.

● PIGENET Y., « L’inhibition, c’est bon pour la lecture », article publié le 11/9/2014 sur le site du CNRS Le journal.
http://bit.ly/1tBkoV8

● RESTREPO G., « Émotion, cognition et action motivée: une nouvelle vision de la neuroéducation », dans Neuroéducation, revue de l’Association pour la recherche en neuroéducation, 2014, volume 3, n°1.
http://bit.ly/1PGwp8E
« Les relations entre émotion et cognition ont été un sujet de controverse et de discussions en psychologie et en sciences humaines depuis des temps immémoriaux. La philosophie, la psychologie, l’éducation et les neurosciences ont nourri cette controverse en examinant différentes façons de la comprendre. Les postures théoriques contemporaines considèrent que les émotions sont les médiateurs qui assurent l’interface entre le monde intérieur (la cognition) et le monde extérieur (la vie sociale) de l’individu. Cet article aborde la problématique de la relation entre émotion, cognition et action motivée sous l’angle de l’histoire de la pensée philosophique, des conceptions psychologiques et pédagogiques contemporaines, et à la lumière des études récentes en neurosciences. Nous discuterons de certaines questions portant sur cette interaction, notamment l’impact de ces concepts sur notre compréhension des fonctions exécutives du cerveau et le rôle des émotions dans notre vie. Un modèle explicatif de cette interaction est proposé à la fin de l’article où l’émotion joue un rôle de médiateur pédagogique du développement de l’enfant ».

● « Soutenir les élèves et outiller les enseignants. Pour la neuroéducation », par les chercheurs du Laboratoire de neurodidactique des sciences de l’Université du Québec à Montréal, dans Argument (revue publiée par les Presses de l'université Laval de 1998 à 2011 et maintenant publiée par les Éditions Liber), volume 13, n°2, printemps 2011.
http://bit.ly/1CSKDJF
Cet article est une réplique à l’article de Christian Monnin (voir ci-dessus), qui critique les travaux menés par les auteurs.

● TARDIF E. & DOUDIN P.-A., « Neurosciences cognitives et éducation : le début d’une collaboration », dans Formation et pratiques d’enseignement en questions, revue des Hautes écoles pédagogiques et institutions assimilées de Suisse romande et du Tessin, n° 12, 2011, pp. 95-116.
http://www.revuedeshep.ch/site-fpeq-n/Site_FPEQ/12_files/09_tardif-doudin.pdf
Les auteurs développent le fait que certaines méthodes se disent accréditées par les neurosciences alors que ce n’est pas le cas. Ils insistent sur la nécessité « de faire bénéficier les enseignants d’une formation de base dans le domaine des neurosciences, avec comme objectif général le développement d’une pensée critique [...] sur les informations circulant à propos des liens entre le cerveau et l’apprentissage ».

III. Sites

● Le cerveau à tous les niveaux est un « site web interactif sur le cerveau et les comportements humains », produit notamment par Bruno Dubuc, diplômé de neurologie de l’Université de Montréal.
http://lecerveau.mcgill.ca/
Selon le mode d’emploi figurant à la page d’accueil du site, ont peut y voyager de différentes façons: par thème (il y en a douze), par niveau d’explication (débutant, intermédiaire, avancé), par niveau d'organisation (du simple au complexe), par capsules d’informations complémentaires (de cinq types), par les visites guidées ou via le moteur de recherche. Ce site a été financé de 2002 à 2013 par les Instituts de recherche en santé du Canada et l’est depuis par des dons.

● Le site du Collège de France propose les supports (vidéo, audio, textes,…) liés aux séminaires et cours qu’y donne Stanislas Dehaene  depuis septembre 2005.
http://www.college-de-france.fr (onglets « enseignement » > « sciences du vivant » > « Stanislas Dehaene »)
« Le Collège de France, établissement public d’enseignement supérieur, répond à une double vocation : être à la fois le lieu de la recherche la plus audacieuse et celui de son enseignement. Voué à la recherche fondamentale, le Collège de France possède cette caractéristique singulière : il enseigne le savoir en train de se constituer dans tous les domaines des lettres, des sciences ou des arts, en partenariat avec le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et plusieurs autres grandes institutions ».
« Stanislas Dehaene est […] docteur en psychologie cognitive. En septembre 2005, il a été nommé professeur au Collège de France, sur la chaire nouvellement créée de Psychologie Cognitive Expérimentale, après avoir occupé pendant près de dix ans la fonction de directeur de recherches à l'INSERM. Ses recherches visent à élucider les bases cérébrales des opérations les plus fondamentales du cerveau humain : lecture, calcul, raisonnement, prise de conscience
».

● Le Centre pour la recherche et l’innovation dans l’enseignement (CERI), institution faisant partie de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDÉ), présente sur son site le programme « Science de l’apprentissage et recherche sur le cerveau ». On y trouve les ressources liées à ce programme.
http://bit.ly/19n41qL
« Depuis 1999, le projet du CERI Science de l’apprentissage et recherche sur le cerveau travaille en vue d’une meilleure compréhension du système d’apprentissage au cours du cycle de vie d’un individu ».
« La première phase du projet (1999–2002) avait réuni un cercle international de chercheurs dans de nombreux forums examinant les implications des récentes découvertes en matière de sciences du cerveau et de l’apprentissage pour les décideurs politiques. Les résultats de cette phase ont été synthétisés dans une publication OCDÉ,
Comprendre le cerveau : vers une nouvelle science de l’apprentissage (lire ci-dessus) ».
« La seconde phase (2002–2006) a concentré ses activités autour de trois thèmes principaux : la littératie, la numératie et l’apprentissage tout au long de la vie. Les travaux ont été entrepris dans le cadre de trois réseaux transdisciplinaires internationaux dans lesquels les neuroscientifiques cognitifs ont été confrontés à des questions de pertinence directe avec l’éducation ».
« L’apogée de ce projet est la publication de
Comprendre le cerveau : naissance d’une science de l’apprentissage (lire ci-dessus). Celle-ci constitue une lecture essentielle pour toute personne impliquée dans l’éducation que ce soit en tant que parents, professeurs, chercheurs, décideurs politiques ou apprenants. Elle pourrait corroborer ou éclairer ce que ces personnes savent déjà de part leur expérience, mais beaucoup seront certainement surprises. Un des objectifs de Comprendre le cerveau est d’encourager le dialogue entre les éducateurs et les neuroscientifiques par rapport à la contribution de chacun en termes de compréhension de l’apprentissage. Un effort aussi bien international que transdisciplinaire qui apportera un éclaircissement nouveau sur les problèmes récurrents dans l’éducation et qui jouera un rôle décisif quant à la contribution sur leur solvabilité ».

● http://www.moncerveaualecole.com est un site ayant pour objet de fournir une information concernant les découvertes en sciences cognitives pertinentes pour l’éducation. C’est une initiative de l’unité Inserm/CEA de Neuroimagerie cognitive, dirigée par Stanislas Dehaene.

● http://www.isc.cnrs.fr/ est le site du Centre de Neuroscience Cognitive, qui étudie les mécanismes cérébraux de la cognition et ses dysfonctionnements.
« De nombreux thèmes sont abordés au sein des équipes de recherche qui le composent, dont la perception, la plasticité motrice, les processus attentionnels, la prise de décision, la motivation et la cognition sociale. Les compétences multidisciplinaires réunies dans le laboratoire incluent la physiologie et la psychologie, mais aussi les mathématiques, l'économie et les disciplines médicales telles que la neurologie et la psychiatrie.  Le CNC est hébergé par le Centre National de la Recherche Scientifique et est également sous contrat avec l'Université Claude-Bernard. Il est dirigé par Jean-René Duhamel ».

● https://lejournal.cnrs.fr est la page d’accueil du « journal » du Centre national (français) de la Recherche scientifique. En cliquant sur l’onglet « vivant » ou en effectuant une recherche sur l’ensemble du site, on trouvera des ressources liées au thème du cerveau et aux avancées des recherches en neurosciences.
« Avec le lancement de CNRSlejournal.fr, et conformément à sa mission de diffusion des connaissances, le CNRS sort de sa réserve pour investir l’univers des médias numériques. L’objectif est clairement affiché : partager largement avec les amateurs de science, les professeurs et leurs élèves, les étudiants et tous les citoyens curieux, des contenus que nous destinions jusque-là à la communauté des agents du CNRS, chercheurs, ingénieurs et techniciens, ceux des labos comme ceux des bureaux. Avec ce nouveau site, le CNRS opère une petite révolution pour toucher le plus grand nombre : tous nos contenus, articles, dossiers, billets, vidéos, diaporamas et infographies pourront être lus, vus et commentés sur les réseaux sociaux ».

IV. Audio/vidéo

● BOHÈME C., DEL GATTO A. et COUGET D., « L’intelligence, c’est apprendre à résister », interview vidéo d’Olivier Houdé (auteur d’Apprendre à résister, lire ci-dessus) réalisée pour la 14e université d’automne du SNUipp-FSU (Syndicat national unitaire des instituteurs et professeurs des écoles – Fédération syndicale unitaire) de http://bit.ly/1PGN247. Pour Olivier Houdé, « l’école a un rôle essentiel à jouer pour faire une pédagogie de ce cortex préfrontal, pour apprendre à l’enfant à résister à ses automatismes ».

● FAVRE D., « Comment l’élève apprend », conférence donnée lors du séminaire des inspecteurs de l’académie de Versailles, le 18/11/2010. À écouter (ou télécharger) viahttp://ciosaintquentin.id.st/conference-comment-l-eleve-apprend-par-daniel-favre-p357923 , où se trouve également le support de sa conférence (au format pdf).

● GRISAR T., « La psychologie de l’inconscient », conférence donnée le 17/03/2011 à l’Université de Liège dans le cadre de La Semaine du cerveau, rendez-vous annuel visant à promouvoir la recherche sur le cerveau auprès du grand public.
http://www.bsv.ulg.ac.be/nouvelles/index.php?d=mars%202011

● On trouvera via http://bit.ly/1GRxPJy les vidéos de cours, séminaires et interventions de Stanislas Dehaene et des professeurs invités au Collège de France dans le cadre des enseignements liés à la chaire de Psychologie Cognitive Expérimentale (lire ci-dessus).

http://www.universcience.tv , webTV scientifique hebdo de la Cité des sciences et du Palais de la découverte (Paris), propose plusieurs vidéos consacrées au fonctionnement du cerveau, parmi lesquelles « De l’émotion dans la décision », réalisée par Pascal Goblot en 2014. Stéphanie Dubal (Institut du cerveau et de la moëlle épinière - Université Pierre & Marie Curie/CNRS/Inserm) et Etienne Koechlin (laboratoire de neurosciences cognitives, Inserm) décryptent les liens entre émotion et décision.
http://bit.ly/1GGbFLz