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Magazine PROF n°39

 

Article Les Centres de Technologies avancées s’affirment

Neuf « Didacticar » à disposition des écoles

Article publié le 31 / 08 / 2018.

Le projet Didacticar permet aux options liées à l’automobile de travailler sur des voitures neuves « didactisées ». Après formation dans les trois Centres de technologies avancées (CTA) du secteur, les enseignants pourront en faire venir dans leur école pour quatre mois maximum.

Lancé en 2015 par un partenariat entre la Fédération belge de l’industrie automobile et du cycle (Febiac) et la Fédération Wallonie-Bruxelles, le projet Didacticar est entré dans sa deuxième phase : la mise à disposition des écoles de neuf voitures « didactisées ». 

Les véhicules sont équipés de « boites à pannes » programmables, qui permettent l’apprentissage du diagnostic automobile. Elles ont été conçues par des étudiants (de la Haute École Louvain-en-Hainaut, de l’Institut Reine Astrid de Mons - promotion sociale et de la Haute École de la Ville de Liège) et réalisées par des élèves de l’Institut technique Saint-Luc (Mons), de la Communauté scolaire libre Georges Cousot (Dinant), et de l’Athénée royal d’Ouffet.

Les véhicules sont équipés de « boites à pannes » programmables, qui permettent l’apprentissage du diagnostic automobile.
Les véhicules sont équipés de « boites à pannes » programmables, qui permettent l’apprentissage du diagnostic automobile.
© PROF/FWB

Dans un premier temps, les véhicules ont été « didactisés », c’est-à-dire équipés de « boites à pannes » programmables, qui permettent l’apprentissage du diagnostic automobile. La conception et la programmation de ces boites ont été réalisées par des étudiants de la Haute École Louvain-en-Hainaut, de l’Institut Reine Astrid de Mons (promotion sociale) et de la Haute École de la Ville de Liège. La réalisation des boites a été confiée à des élèves de l’Institut technique Saint-Luc (Mons), de la Communauté scolaire libre Georges Cousot (Dinant), et de l’Athénée royal d’Ouffet.

Piloté par la Direction des Relations Écoles – Monde du Travail (Dremt) de l’Administration générale de l’Enseignement, le projet s’appuie sur l’expertise développée au sein des trois Centres de technologies avancées du secteur automobile (CTA - Mécanique des moteurs, à Leuze-en-Hainaut ; CTA – Véhicules écologiques, à Mons ; CTA – Mécanique-carrosserie, à Namur).

En effet, avant de pouvoir accueillir (quatre mois maximum) un des neuf véhicules Didacticar dans leur école, les enseignants intéressés auront dû suivre un parcours de formation au sein de chacun des trois CTA (coordonnées ci-dessous). Précisons qu’en plus des « boites à pannes », chaque véhicule est équipé d’un ordinateur, d’un appareil de diagnostic, d’un appareil de maintien de charge et de l’équipement de protection du véhicule. Et bien entendu, les supports pédagogiques sont également fournis lors du prêt du véhicule.

Ces supports ont été conçus par les formateurs des CTA, parmi lesquels Frédéric Rossignol, du CTA de Mons. « Le but de Didacticar, ce n’est pas de recevoir des véhicules ‘classiques’, explique M. Rossignol. Il s’agit de ‘didactiser’ les véhicules, en plaçant des boites à pannes et en concevant des dossiers pédagogiques pour que le véhicule circule dans les écoles ».

« Pour éviter de passer beaucoup de temps à monter et démonter des pièces, et éviter aussi la casse liée inévitablement à ces opérations, des éléments sont déjà dégagés », poursuit notre interlocuteur, pour qui « c’est important de disposer de véhicules à la pointe des technologies. Aujourd’hui, sans les CTA, une école ne pourrait plus suivre ».

Le rôle des formateurs des CTA – à Mons, ils sont quatre, en plus de leur coordonnateur Frédéric Bimbi – est essentiellement d’être au service des enseignants. « On leur donne des formations sur les véhicules pour leur permettre ensuite de pouvoir directement exploiter au mieux le véhicule. »

S’il est important de disposer de véhicules récents, compte tenu de la rapide évolution technique, il serait également utile de s’ouvrir à d’autres marques que les cinq représentées dans ce premier lot de voitures. L’appel a d’ailleurs été lancé en ce sens par la ministre… En effet, « il y a de grandes différences au niveau des stratégies de travail, explique M. Rossignol. Tel constructeur propose des stratégies très guidées, alors que d’autres fournissent l’accès aux schémas électriques et laissent le technicien chercher par lui-même ».

On ajoutera que l’innovation, ce sont aussi les modèles électriques et hybrides, qui sont déjà dans les ateliers du CTA de Mons. « Il est déjà possible de s’initier à ces nouvelles technologies, souligne M. Rossignol. D’ailleurs, à partir de septembre, nous pourrons certifier ce travail. Via Educam, nous avons obtenu la certification VEH (véhicule électrique et hybride) de niveau 1 : on a dû prouver que nous disposons du matériel adéquat, suivre des formations. Ce sera toujours Educam qui certifiera, mais ça pourra se faire ici, dès la 5e secondaire… »

Les enseignants intéressés par les formations au sein des CTA peuvent contacter les trois coordonnateurs :
- M. Bimbi, CTA Véhicules automobiles de Mons : cta.auto.mons@cfwb.be ou 065 / 35 19 69 ;
- M. Duez, CTA Mécanique des moteurs de Leuze-en-Hainaut : cta.auto.leuze@cfwb.be ou 069 / 84 68 06 ;
- M. Detré, CTA Mécanique–carrosserie de Namur : cta.auto.namur@cfwb.be ou 081 / 35 15 56.

Didier CATTEAU