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Magazine PROF n°15

 

Dossier Comment attirer plus de jeunes vers les sciences ?

Espace et Enseignement : l’aventure continue

Article publié le 01 / 09 / 2012.

Mis sur orbite en 2007, le projet Espace et Enseignement rassemble une petite centaine d’écoles et s’est étendu à l’enseignement secondaire. Bilan et perspectives.

Gérard Alard, de la Direction générale de l’Enseignement obligatoire. l’explique : « Bien accompagnés, les enseignants qui participent à ce défi ne craignent plus de mener des expériences scientifiques en classe; ils définissent clairement leur rôle sur le plan pédagogique et côtoient le monde académique ».

© Fotolia/Freefly

Une approche dynamique

C’est dans la foulée d’un forum Espace et enseignement organisé par le Fonds Prince Philippe en 2005, que l’Agence spatiale européenne (ESA) a fait atterrir dans plusieurs pays son projet European Space Education Ressource Office (Esero). En Fédération Wallonie-Bruxelles, il a pris la forme, en 2007, d’un projet visant à dynamiser l’approche des sciences à l’école, piloté par l’ESA, la Direction générale de l’Enseignement obligatoire et l’Inspection.

Deux voies ont été choisies : la formation des équipes éducatives à la démarche scientifique par sept partenaires (le Planétarium, le Carré de Sciences de l’Université de Mons, le Centre de culture scientifique de l’ULB, le PASS, l’ASBL Hypothèse,…) et la production d’animations, le thème de l’espace servant de catalyseur (1).

Aux 22 écoles fondamentales du Hainaut présentes au décollage pour trois ans en 2007 se sont ajoutées une quarantaine d’écoles (36 fondamentales et 4 secondaires ). En outre, vingt écoles fondamentales et huit établissements secondaires (de Bruxelles, Liège, Charleroi, Tournai et Péruwelz) ont opté pour une aventure d’une année. Dans le secondaire, Espace et Enseignement a nécessité une mobilisation des professeurs de sciences et une organisation particulière : clubs de sciences organisés durant le « temps de midi », cours à options scientifiques,…

Le projet ne peut perdre son âme

Les objectifs initiaux sont restés les mêmes. Dans tous les projets, l’accent est mis sur l’acquisition de la démarche scientifique et l’élève est au centre des apprentissages qui décloisonnent les disciplines.

Que du bonheur ? À nuancer. S’investir dans Espace et Enseignement réclame du temps pour la recherche, la préparation des animations, la concertation. Un travail de longue haleine que l’instabilité des équipes pédagogiques – un changement de directeur, par exemple – peut freiner.

Le futur ? « Nous voulons rester modestes pour permettre au projet de conserver son âme, poursuit Gérard Alard. Actuellement, une vingtaine d’inspecteurs y participent ; accroitre ce nombre rendrait le projet difficilement maitrisable ». L’objectif est aussi d’offrir à un maximum d’écoles volontaires l’occasion de s’y engager. Et de les voir peu à peu voler de leurs propres ailes, intégrer la « spécificité scientifique et technique » dans leur projet d’établissement, en sachant à quel partenaire s’adresser en cas de difficultés.

C. M. et Pa. D.

(1) Lire « Des écoles mettent en vitrine leurs projets scientifiques », dans PROF, septembre 2010, p.26-27, http://www.enseignement.be/prof