Médiation scolaire à Bruxelles - espace professionnel - priorités pour 2012-2015

 

Le Service se donne les priorités d’action suivantes pour les années 2012-2015 :

  • des priorités relatives aux offres et aux prestations du Service à l’égard des écoles et de ses partenaires ;
  • des priorités relatives à des thématiques.
     

Priorités liées aux offres et aux prestations

Accroître la visibilité du Service de médiation

Le Service de médiation scolaire souhaite accroître la visibilité du Service et des services locaux en communiquant sur ses offres, ses spécificités, ses champs de compétences, les bénéfices de l’usage du tiers neutre, les implantations des services locaux et leur accessibilité.

Elargir l’accessibilité au Service : répondre aux demandes adressées au Service par des parents et/ou des élèves d’écoles ne disposant pas d’un médiateur

Pour permettre cette accessibilité, le Service va informer les fédérations d’associations de parents de cet élargissement de l’offre de service.

Favoriser des contacts et des échanges

Il s'agit de contacts indépendants de la gestion des situations particulières avec :

  • des services ayant des missions complémentaires aux nôtres (cellules de veille, missions locales, CPAS…);
  • les autres services de la DGEO (SCOS, médiateurs wallons, équipes mobiles  …);
  • le secteur de l’Éducation permanente;
  • le secteur de l’Aide à la jeunesse;
  • les CPMS.

Pour favoriser ces contacts et ces échanges, le Service va proposer des rencontres entre les services susmentionnés.

Priorités liées aux thématiques travaillées

Concernant spécifiquement « la présence à l’école et/ou au cours » :

Apporter une attention particulière aux élèves du premier degré

Le Service informera toutes les directions d’écoles de son intention de porter une attention particulière aux élèves du premier degré.

Les services locaux vont, eux :

  • faire état des contacts qu’ils ont avec les élèves et les enseignants du premier degré ;
  • rappeler leur offre de service aux élèves et aux enseignants du premier degré ;
  • réfléchir et envisager des offres particulières à l’intention des acteurs du premier degré ;
  • prendre en compte les demandes de médiation qui émanent de la Direction générale de l’Enseignement obligatoire. Elles seront transmises aux médiateurs par la coordination.

Soutenir les écoles dans leur travail d’accrochage ou de ré-accrochage et, à cet effet, affiner le travail des services locaux.

Le Service

Pour soutenir les écoles dans leur travail d’accrochage ou de ré-accrochage, le Service va :

  • proposer, aux écoles, qu’elles installent un lieu qui permette à tous les intervenants qui travaillent cette problématique de se coordonner ;
  • réaliser un document présentant aux écoles l’intérêt d’installer un lieu de coordination concernant la « présence à l’école et/ou au cours ».

Les services locaux

Pour affiner leur travail et le coordonner avec le travail mené par les écoles, les services locaux vont :

  • participer à des temps de présentation par chacun des intervenants dans l’école (éducateurs, CPMS, organismes extérieurs dans le cadre de projet d’accrochage scolaire…) du travail spécifique qui est le sien ;
  • rappeler et préciser l’intérêt de l’intervention des services locaux dans des cas de présence/absence d’élèves : favoriser l’accrochage, éviter les phénomènes d’exclusion, en particulier l’exclusion définitive ;
  • partager, avec les intervenants présents, les informations nécessaires, dans le respect de la posture et de la déontologie de chacun ;
  • faire écho des ressources possibles, voire faire relais vers ces ressources en vue de travailler cette question : intervenants extérieurs, service jeunesse de la police…

Proposer aux écoles qui le souhaitent des pistes de réflexion et d’action sur la question de l’accrochage scolaire, notamment en considérant les interactions entre l’élève, la famille et l’école

Pour proposer à ces écoles des réflexions sur la manière de travailler la question de l’accrochage scolaire, le Service va :

  • mener des réflexions dans les groupes d’intervision ;
  • mettre sur pied un groupe à tâche « décrochage scolaire » ;
  • proposer un document synthèse ;
  • proposer des temps de réflexion aux écoles.